Nom : Daeren
Prénom : Drysha
Parents : Ithronel Daeren sa mère et Cassus Pelron son beau-père (n' a pas connu son père biologique qui était aussi un elfe).
Sexe : Féminin
Race : elfe
Age : 120 ans en 1123.
Langues parlées : Commun, elfique,
Carrière envisagée : Souhaite apprendre à se défendre et à se soigner seule en manipulant la magie.
Caractère et moralité: Calme, elle aime parler et faire de nouvelles rencontres bien qu’elle reste toujours méfiante. Son regard est toujours vif mais triste.
Description physique: Une jeune demoiselle aux traits fins et gracieux ayant le teint clair et les yeux bleus comme bons nombres de ses semblables.
FICHE PERSONNAGE
Type de personnage : Reroll
Archétype : aucun
Métier : cuisinière
Compétences :
- Combat : aucun
- Magie : soins
Alignement : loyal/neutre
Situation financière : pauvre
Caractère : méfiante, elle n'a pas un vilain fond mais son instinct de survie prime sur tout le reste.
Type d’éducation reçue : Éducation stricte et rabaissante. Elle ne connait pas les us et coutumes de son peuple.
Pensée politique : elle s'en moque.
Croyances : secret
Préjugés : elle n’a aucun préjugé envers les autres races et agit en fonction de la situation.
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Du noir … encore et toujours du noir … l’humidité de ses larmes restant sur ses joues …
Elle entendait les cris de sa mère au loin, son père lui aussi criant. Ils se disputaient encore une fois, toujours à cause d’elle …
Cette pièce étroite .. elle la connaissait par cœur. En face d’elle, la porte, la lumière se frayant un chemin dessous pour finir par se perdre dans l’obscurité. Elle n’entendait plus les cris autour d’elle, se renfermant les mains sur les oreilles.
Elle n’y ai pour rien … je suis la fautive …
Le ton semblait s’être calmer entre eux. La porte s’ouvrit brusquement. Son père se tenait face à elle … il l’a prit par le bras et la fit sortir brusquement.
Sa mère quand à elle restait immobile, comme honteuse … Drysha les regarda un instant, les yeux rougis par ses larmes, se demandant sans cesse ce qu’elle pouvait bien avoir fait de mal… peut être leur avait-elle manquer de respect ? le problème semblait venir d’ailleurs.
Les jours passèrent, la situation restait la même. Son père semblait lui reprocher certaines choses mais ne lui adressait jamais la parole sauf pour lui crier dessus, la punir, voir la battre parfois …
Sa mère quand à elle, semblait muette et impuissante face à cela, la laissant seule subir cette colère qu’elle ne comprenait pas.
Un jour, Drysha décida de partir sans rien dire. Se promenant, elle pensait à tous cela, cherchant à trouver des réponses à ses questions … Elle retourna chez elle qu’en fin de journée, s’attendant à subir la colère de son père.
Arrivant chez elle, la porte de la maison était grande ouverte .. elle s’avança timidement vers cette dernière, hésitante et craintive puis entra.
A l’intérieur, tout avait été retourné … Certains objets jonchaient à même le sol, détruits par la chute. Elle regarda autour d’elle, semblant chercher quelqu’un … Elle se dirigea vers la chambre et vit sa mère à terre sans vie.
Son père, quand à lui, se tenait à coté d’elle. Il tourna la tête vers Drysha, les yeux rougis de larmes et lui dit :
Tu n’es qu’une étrangère, tu n’es pas ma fille … Elle a encore voulu prendre ta défense, elle devait vraiment aimer ton père pour te défendre ainsi …
Il s’approche d’elle, la fixant du regard, visiblement déboussolé.
Elle recula d’un pas, toujours craintive, regardant sa mère à terre puis cet homme se dirigeant vers elle … Il n’était donc pas son géniteur …
A présent près d’elle, il leva la main .. Drysha, prise de panique, attrapa un objet et le frappa avec. Il tomba à terre brusquement. Voyant cela, elle décida de s’enfuir loin de cette maison, ne prenant que le strict minimum et de quoi se couvrir entièrement.
Après plusieurs nuits passées en extérieur, à se méfier des groupes de bandits et à éviter les fourmis, elle approcha de la Citée de Gludin et commença à faire de petits travaux lui rapportant de quoi survivre.
Parallèlement, elle développa un intérêt particulier pour la magie et les soins, lisant des ouvrages et s’entraînant sans relâche, se jurant que plus personne ne la toucherait et ne la frapperait sans en supporter les conséquences.
