[elfe] Celhian Falathren

[Celhian]

(MAJ du BG précédent)

DESCRIPTION DE PERSONNAGE

Nom :Falathren (De la Côte)
Prénom : Celhian
Surnom : Avorn gwaith (la force tranquille)
Parents : Gwanod Falathren & Ithildin Falathren
Titre : Aucun, Electeur De Gludin. Ancien baron et membre du Conseil de Gludin (Ancien Capitaine, division mystique, de Heine)

Sexe : Mâle
Race : Elfe Blanc

Langues parlées : Commun, Elfique, Runique

Description physique : 1m80, blond cendrés aux reflets bleutés, des prunelles vertes émeraude, une corpulence élancée à l'apparence de ses semblables. Sa peau est assez claire, et il arbore assez régulièrement un sourire calme et rassurant. Son regard peut vous regarder avec insistance, mais ce regard perçant est d’autant rassurant qu’encourageant. Il porte régulièrement ses effets de capitaine de la division Mystique, des tenues de combat légère qui canalisent la puissance de la magie de l’eau. Ce qui en fait de lui un mage plutôt élégant.
Comportement social : Autant sérieux au travail et très directif, il peut se montrer aussi très cordial et compréhensif envers le reste du monde et des races. Adoptant une attitude assez positive, il sourit à la vie et à son prochain. On dit de lui qu’il est franc et honnête, bannissant le mensonge, et préférant la vérité. On peut le voir fréquemment autour des lieux de cultures et de magie.

FICHE PERSONNAGE

Type de personnage : Reroll
Age : 338 ans
Archétype : Militaire aguerri, se lance dans l'art
Métier : Recteur de l'Académie des arts de Gludio.
Compétences :
- Combat : tactique de combat à distance. Tactiques militaires en conflit. Protection des populations
- Magie : hydromancie, cristomancie

Alignement : Chaotique Bon (Instabilité personnelle)
Maison-famille : Aucune, Disgracier des Fellmere de Gludin
Clan : Vindicare Invictus


Situation financière : Riche avant, Modeste maintenant.
Caractère : Positif
Type d’éducation reçue : Éducation Militaire et familiale.
Pensée politique : Politique Elfique (respect des autres peuples, préservation du peuple et des lignées elfiques).

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Croyances : Eva
Préjugés :
La race n’importe peu, certes les différences sont la mais il faut apprendre à vivre avec les différences que de tenter d’imposer qu’une vision de la nature.

HISTOIRE DU PERSONNAGE

Vous conter mon histoire ? Mais pourquoi ? Oui j’ai survécu au quatrième fléau de Heine et ?
…
…
Ah, les survivants de l’assaut sont rares… C’est vrai… Je le conçois, on à pris cher, très cher pour notre éveille en dehors des lumières divines. Et ils nous le font bien ressentir… De la j’ai survécu mais je pense avoir eu de la chance.

Pour ma part, mon histoire débute à Heine, où je pêchais tranquillement sur mon temps de repos avec mon pote George. Ce jour-là, on essayait d’attraper de la truite arc-en-ciel pour pouvoir les apporter au marché. On était en rupture de certaines marchandises et de vivres, en provenance de Giran et d’Aden. Les crieurs publiques narraient cette histoire de Fléau Divin. Il fallait donc que chaque Heinois soit en mesure de subvenir à ses besoins, jusqu'à ce que je les ai vus arriver.

Ces messagers venus de Giran apportaient de bien tristes nouvelles. Aden était tombé, et Giran était sous l’afflux d’une exode massive. On s’est regardé avec George, et ont compris qu’il y avait de forte chance qu’un quatrième fléau s'abatte sur nous prochainement, et qu’il fallait se préparer à le combattre. Du coup, j’ai annulé toutes les permissions de ma division, et j’ai demandé à tous mes soldats de se mettre en état d’alerte, et de se préparer à protéger la population.

Au même instant, un messager est venu me voir. La ville était passé en état d’alerte, et je devais retrouver mes compagnons encadrant les Divisions de Heine, les différents capitaines des forces de contact, de distance, et de magie. C’était le bordel pour ainsi dire, car affronter une menace imminente et gérer un exode était des plus délicats. Mais le temps nous fit défaut alors que la quatrième plaie débutait. Des clones de flammes jaillissaient un peu partout dans la ville, et s’en suivait des combats entre les originaux et leurs doubles maléfiques. Il y eut de nombreux morts ce jour-là, les combats firent rage dans toute la ville. George lui, périt face à son clone, armé de sa canne à pêche il n’a pu résister aux assauts de son double surpuissant. Ce jour-là il y eut plus de morts dans nos rangs que dans ceux de l'ennemi. La ville finit par être stabilisée, mais ces nombreux clones de feu erraient dans l’étendue champêtre de notre région. Les gardes aux frontières du nord mentionnent qu’un nombre de ces clones se dirigeaient vers le sud de la région, jusqu'à ce que nos troupes d’éclairages confirment un regroupement massif de ces clones de feu près d’une ancienne catacombe. Ce n’était plus une simple horde, c’était comme une armée de feu dans l’attente d’une étincelle pour embraser le monde. La ville s’était mis en état d’alerte, de l’aide à été demandé à Giran, eux aussi débordés par la seconde Exode. Toutes nos forces étaient mobilisés, nos machines de guerre, nos soldats et nos mages, tout était préparé à se battre avec les Girannais.

Nombreux de nos citoyens prirent la fuite en direction de Gludio alors que nous nous préparions à la plus grande bataille que les terres d’Innadrill n’aient jamais connue. Mais ce soir là, le ciel n’était pas noir, mais rouge de feu. La Légion Ardente s’était mise en route, et nous n’étions pas assez nombreux pour la combattre. J’ai regardé mes soldats, leurs yeux rougeoyants des reflets de cette armée. J’ai posé mon regard sur mes confrères de Division, et on s’est dit la même chose : Heine ne tombera pas, pour les Elfes, pour les Hommes, pour le monde. Au fond de mon âme, je savais qu’on allait pas réussir à protéger la cité, mais il fallait montrer à cette armée qui nous étions, qui nous valions, et que face à la mort, la vie à toujours son mot à dire.

Au fond de moi, j’aurais préféré y laisser la vie, j’aurais préféré tomber au combat. Mais j’ai survécu avec de rares compagnons d'armes. Ils m’ont extirpés des décombres d’une tour de guet, avant de prendre la fuite par la mer. Les yeux plongés dans le ciel étoilé, les cris de douleurs, de brûlures, avaient fait place à un silence lourd et pesant. L’air entier sentait la cendre mêlé à l’odeur des corps brûlés. Nous avons navigué vers le port de Giran, espérant pouvoir y trouver refuge. Mais la cité de Giran était vite aux rumeurs de la chute de Heine, au point qu’il s’est organisé un nouvel Exode vers l’ouest en direction de Giran.

Ce jour la, j’ai rejoint les réfugiés de Heine, et j’ai suivi cet exode. Un sentiment de colère m’envahissait, d’incompréhension, d’injustice, c’est tout ce que je ressentais… Tout ce que je ressens encore aujourd’hui. Je compte bien venger la mort de mes camarades tombés à Heine, et je compte bien délivrer le monde du joug des 7 fléaux. C'est à Gludin que j'ai posé mon baluchon, et directement moi et le peu de soldat qui nous restait, se sont mis aux ordres de l'armée en place à Gludin en vue d'aider la population. Je n'étais plus le Capitaine des Forces Mystiques de Heine mais, au fil des missions que m'ont confiés mes nouveaux responsables, allant de la simple garde aux patrouilles nocturnes, je suis devenu Lieutenant de la coalition des forces militaires de Gludin, mais qu'importe le grade, ma vengeance se fera, et je compte bien tout faire pour libérer la ville, et libérer le monde.

Le changement....

Après avoir fait la rencontre de nombreuses personnes, un mouvement d'espoir soufflait sur la cité de Gludin. Tant de nom pour les cités, mais un objectif : retrouver nos terres. En dehors de notre faim, nous avions rien a perdre à tenter de nous sortir de la, de libérer les terres du sud. Des personnes se sont donc relevée face à cette misère du peuple, et nous avons avancé vers les fourmis, notre première menace. Le combat fut long, nous avons perdu des camarades en cours, mais au final, nous avons réussi à en finir avec les fourmis. Durant tout ce temps, le Comte Vasgo Fellmere m'a adopté dans sa maison, devant son Fils Fellmere. Et au fur et à mesure que nous nous tournions vers Gludio, il m'a fait succéder à Ranji pour le grade de Général.

Le regard des gens à changé envers moi, mais je ferais tout pour guider Gludin, Gludio, et toutes les villes de ce monde. J'en ai fait la promesse, je la tiendrais. Du moins, jusqu'a ce que la destinée décide de ma future revanche sur la Légion Ardente...

[Celhian]

An : 930



Midi… L’air est frais, un peu iodée. Les fumoirs préparent de délicieux mets issus de la mer. Cette mer du sud, que j’admirais alors que l’on allait partir pour le nord… Pour Parnassus…




Parnassus, cette île mystérieuse auquel vivait un peuple appelé « Makleri ». C’était une tribu autochtone qui a réussi à vivre et faire fi des cristaux qui recouvrent le nord de l’Ile. Ils avaient élu domicile sur l'île flottante auquel se trouve un ancien bâtiment elfique, datant de l’Age des premières alliances humains / elfes, qui a d’ailleurs inspiré le temple d’Eva de Heine. Ils ont occupé les lieux probablement après la rupture de l’alliance, après que ce bâtiment fut abandonné pour des raisons probablement stratégique. Ils ont y installés tout un tas d'installations sommaire en bois, des lits de camps, des tables et des chaises, et s’éclairaient grâce à la magie des cristaux. Ces cristaux occupaient une place importante dans leurs vies. Ils les vénéraient, s’en nourrissait, s’éclairait avec, se chauffait avec, ils arrivaient à faire pousser des plantes avec cet énergie, parfois même la ou les sols sont les plus dures, et ils se protégeait avec eux en formant comme une barrière d’une énergie semblable à l’éclair. Tous ces pouvoirs, ces possibilités, c’est ce qui est à l’origine de ce qui a suivi…

Je n’étais qu’une jeune Lieutenant à l’époque, sous les ordres du Capitaine Toll. L’essors économique était encore fragilisé par la fin des Guerres Idéales, et avant toute l’apparition des Eveillés. La famille Innadrill était fraîchement au pouvoir de la cité. Mais la cité encore fragile avait besoin d’une nouvelle source marchande pour enrichir ses coffres. Quand les premières explorations sont revenues de Parnassus, l’un de nos éclaireurs avait réussi à prendre avec lui un de ces cristaux bleus en question. Des semaines de test et d’expérience ont motivé des dessins plus ambitieux que de se contenter de les marchander au Malkeri, car il ne se disait qu’aucune de nos marchandises ni monnaie ne les intéresserait.

J’ai conduit la première mission vers le nord, pour rendre compte de ces champs de cristaux que l’on à baptiser « les champs chromatiques » car il y régnait une ambiance très…. Cristalline et chromatique. Ces lieux étaient occupés par des mineurs Malkeri qui semblaient… cultiver ces cristaux. Ils ne minaient pas cela comme nos mines de métaux précieux, il y avait un aspect assez religieux presque dans leurs manières de faire. Voyant l’harmonie de ces lieux, je me disais que tenter de les prendre de force serait une atteinte à un culte, ce que je ne pouvais concevoir. Mais malheureusement, entre ma conception de la situation, et l’appel des coffres… Les ordres du Capitaine Toll finnisèrent par tomber : Heine voulait ces cristaux coute que coute. C’est à ce moment la que les 3 capitaines se sont mis en marche vers le Nord de l’ile, avec 3 navires remplis de soldats. Ce n’était plus une mission pacifique, c’était une invasion, et on allait commettre quelque chose de grave… Une fois débarqué a terre, j’ai tenté par tous les moyens de sermonner le Général Toll, lui demandant une chance de leurs parler une dernière fois. Il a lut dans mes yeux que je n’allais pas lâcher l’affaire, alors il a accepté et je me suis rendu au sein même de ces mines de cristaux.

Pacifiquement j’ai déposé mon arme à l’entrée, et me suis présenter aux Malkeris présent dehors. Ils m’ont conduit bien plus profondément dans ces cavernes de cristaux. C’était… magnifique… L’air était frais et les senteurs assez minérales, mais pas désagréable. Des gouttes d'eau venaient couler sur les cristaux ce qui faisait émaner une étrange musique cristalline, dans des échos long et harmonieux. J’en frissonnais tellement cet endroit semblait improbable. Arrivé tout au fond, il y avait une immense pièce avec d’immense cristaux, colossaux, répartis de part et d’autre de cette pièce circulaire. Et tout au centre, un siège de cristal qui, étrangement, semblait avoir été façonné par les Malkeris. C’était incroyable, mais ce n’était pas la dernière surprise. L’être assis sur ce trône était plus grand que les Malkeris, semblant plus « humanoïde » que son peuple.

Il ne parlait pas ma langue, ni aucune autre langue, mais il se servait des cristaux autour de nous pour communiquer. Il fermait les yeux, le cristal se mettait à prendre une teinte bleutée, assez agréable. Autour de lui, l’air semblait aussi changer, des scintillements apparaissaient autour de lui, et une aura, son aura, venait m’envelopper. Je ressentais… Tout ce qu’il ressentait… Il ressentait une interrogation, une question. Sans mots, je comprenais qu’il savait qu’on était le pour de mauvaises intentions, et il tentait de me mettre en garde. Dans ma tête se parcourait des visions de violence, de mort, de navires détruits, de famille en deuil, dans les deux camps. Il avait tout compris, on courait à la mort. Je l’ai salué et… Au moment de partir… La grotte s’est mise à trembler…



Ils étaient la… Ils ne m’avaient pas attendu… L’assaut était lancé. J’entendais en haut mes frères et sœurs d’arme avancer, les épées venaient s’entrechoquer sur les parois cristallines des lieux, transperçant les Malkeris, qui poussaient des cris de peur ! Il y avait des femmes, des enfants, des familles dans cette grotte à miner ces cristaux. Ces cristaux propageaient dans toute la grotte une mauvaise et sombre mélodie, une mélodie indigne de Heine. Ces raisonnements étaient de plus en plus assourdissants, douloureux à entendre… Le plus étrange c’est que… Quand l’armée s’est présentée tout au fond, sans attaque, ces sons d’épée continuaient de raisonner… et de s’amplifier. Les cristaux autour de nous commençaient à vibrer, à raisonner, et à devenir enveloppé d’une teinte bleutée.



« QU’AVEZ-VOUS FAIT ! EVACUEZ LES LIEUX ! »



Ce sont les derniers mots que j’ai prononcé dans cette grotte. Les cristaux des plafonds commençaient à se détacher pour tomber sur mes camarades. Les cris de panique venaient se joindre à ce requiem de la mort et de la destruction. Ils fuyaient, quant à moi… J’étais bloqué sur place… Le chef m’avait pris au piège en se servant des cristaux, et j’étais à nouveau enveloppé de cette aura bleuté. Tout s’effondrait autour de nous et pourtant, il est calme, posé. Il regrettait ce qui se passe, tout aurait pu être évité… Son peuple… Ses souvenirs… Cet endroit… Tout allait disparaître pour le profit… Et j’étais là, impuissant, perdu, résigné… J’étais là devant lui, prêt à accepter mon destin. Dans ma tête, j'ai entendu une voix…. Comme si les cristaux me parlaient… Était-ce une hallucination aux portes de la mort ? Non… Je sentais… ma magie réagir… Je sentais l’eau de la pièce bouger, vibrer… se comprimer…. Je ressentais l’érosion des cristaux et l’eau se charger de millions de particules de poussière de cristal. Lentement… Puis de plus en plus vite ! Tout autour de moi est à présent une tempête d’eau chargée de particules bleutées ! Il était la devant moi, à me voir me vider ma magie ! Je ne comprenais pas ! Je n’étais plus maitre de moi ! Tout s’effondrait ! L’air était de plus en plus lourd ! Glacial ! Je me sentais comprimé, comprimé, comprimé au fond de moi ! Cette tempête s’approchait de plus en plus de moi, les particules me griffaient le visage ! Le bruit cristallin était de plus en plus insupportable ! Mes oreilles saignaient, mes yeux piquaient ! Et cette voix ! Cette voix était venue à nouveau à moi ! Une dernière fois !

« Change le monde… »

Puis la, suspendu dans le temps, un instant de calme… Comme en apnée dans cette tempête statique… Je n’avais plus de source magique… Elle était là, tout autour de moi, j’étais vidé… Mon cœur ralentissait…. Mes yeux se sont fermés. Jusqu’à ressentir… Ressentir… Cette énergie… toute cette énergie revenir en moi ! d’un seul coup ! C’était comme se faire transpercer de toute part ! Douloureux, comme si on me remplissait d’une énergie que je n’arrivais pas à canaliser ! J’étais trop faible et je me sentais commencer à imploser… J’allais IM…PLO… SER ! Je vais… NON…. NON !... NOOOONNNN !!!!!

De ce qu’on m’a expliqué, on m’a récupéré empaler sur un rocher… Dehors… Mes blessures étaient graves… J’étais lacéré du haut de l’omoplate gauche jusqu’en bas à droite de ma hanche… Le sang était abondant… J’étais inconscient. Mais les soldats m’ont ramené… avec le Général Toll et le peu de survivant sur le seul navire qu’il restait. Les autres avaient sombrés sous l’impact de cristaux, éjecté lors de l’explosion, s’écrasant sur eux. C’était une débâcle totale… Le Général Toll était grièvement blessé à la jambe.



Ce jour-là on à perdu 53 soldats, et on à eu 28 blessés, dont 12 grièvement, seul 8 d’entre nous s’en sont sorti avec des égratignures. Deux navires ont sombré… Et en vue du peuple présent dans la grotte, je dirais que… deux cents Malkeris ont été tués, femmes et enfants… Les Malkeris qui étaient présent à Parnassus étaient venu pour sauver leurs amis, mais tous ont péris sous les lames de cette armée. De nombreux soldats portent le sang de ces femmes et enfants sur leurs mains, de ces innocents…

Aujourd’hui…

J’ai failli perdre la vie ce jour-là… Je suis resté 3 mois alités, dont 1 mois inconscient. Mais j’ai survécu. Je voulais partir de cette cité, ne plus être mêlé à ces gens qui n’ont pensé qu’au profit… Pourtant cette voix m’a demandé de changer le monde, et ce n’est pas en prenant la fuite que le monde allait changer. Alors je suis resté, et j’ai refusé toute tentative des Innadrills d’anoblissement. J’ai tu ce fiasco mais il me hante dans mes rêves. Je n’ai jamais réussi à oublier ces cris. Cela doit être comme… une malédiction qui s’est mis en moi, pour que ce peuple vive encore en moi malgré leur disparition.

Depuis… Il s’est aussi passé des choses étranges. Ma magie… semble s’être chargée de…. Je ne sais vraiment comment l’expliquer, mais elle n’est plus que d’eau… Je ressens ces particules au fond de moi et j’arrive à entrer en symbiose avec l’eau, et à la faire vibrer, à la faire raisonner, à la faire « chanter ». J’arrive à insuffler cette aura dans les particules d’eau que je contrôle… Mais je ne connais quasiment rien de cela. J’en apprendrais au fil du temps et de mes recherches sur les cristaux, si un jour je peux retourner sur Parnassus après avoir vécu, et survécu, à la légion Ardente.

[Traits] Quand Celhian invoque sa magie, ses yeux se remplissent d’une aura bleuté, quelques scintillements seraient visibles pour ceux qui ont le sens du détail.

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[Capacité RP Niveau 1 : Les Bulles de Cristal] :



Quand Celhian perd le contrôle de ses émotions, ou vis un moment très délicat, des bulles apparaissent autour de lui. Ces bulles semblent vibrer comme des cristaux et chargent l’air ambiant d’une aura apaisante. La porté est limité est il peut les maintenir ainsi qu’une dizaine de minutes. Cependant elles peuvent régir à l’inverse, ces bulles peuvent, si Celhian est en danger, éclater dans des sons cristallins puissants et assourdissant, générant des milliers de petites ondes sonores qui déstabilisent l’adversaire temporairement.

[Capacité RP niveau 2 : inconnu]

[Capacité RP niveau 3 : inconnu]

[Celhian]

"Change le monde..." Plus facile à dire qu'a faire

Perdu dans ses songes, l'elfe contemple avec réflexion la ville de Gludin. Il s'interroge, les gens font des allées et venues au portail, ils reviennent. J'assiste a tout cela le coeur perdu et l'esprit lourd. Ce qu'il a fallu sacrifier pour en arriver la.

Des soldats, des héros, du temps, des relations... Je me revois dans le passé, essayant de rassembler les gens, de les unirs pour sortir des murs de Gludin, affronter les fourmis, et braver les dangers liés à cela. Le groupe était certes désorganisé militairement, novices dans la formation avec ce nouveau groupe, mais il y avait de l'espoir, de l'envie, de la volonté. Mais au fur et à mesure que les choses avancent, tout s'échappe, se disperse, se délie. Les différences font faces, les jugements, hâtifs la plus part du temps, éloignent les gens de cette unité. Le Colonnel Artak à créé l'académie, mais qui la peuple ? Qui est capable vraiment d'être digne de représenter l'unité, le courage, et la volonté de libérer ce monde ? En attendant, il y en à une qui a créé cette brèche…

Quand je suis devenu noble pour la famille Fellmere, le regard des gens à changé du jour au lendemain. A part pour une Féline, amour en mon coeur, je n'étais plus Celhian mais un ennemi de politicard. Je n'étais plus Celhian mais un général de guerre, une cible facilement jugeable quand on est pas à cette place. J'ai subis, énormément, d'autant que le monde s'accélère, et que les soucis grandissent. Mais je tiens autant que je peux, j'essaye de me montrer digne d'honneur dans le combat, mais à chaque fois, ca ne plait pas... Je pensais compter sur des gens, mais ils m'ont tournés le dos... A un point qu'une brèche dans la lumière de mon cœur s'est ouverte... J'ai ressenti... quelque chose de sombre... de dangereux m'envahir... Quelque chose qui m'appel depuis Heine, des ténèbres m'obscurcir et m'appeler... Et j'ai répondu a cette appel, revoyant mes ennemis en face, ces êtres de flamme éthéré... a nouveau devant mes yeux, puisant dans la noirceur de mon cœur pour agir et me contrôler... J'étais perdu...

Mais j'ai survécu, j'ai été retenu, une femme m'a sauvé... Une femme m'a ouvert les yeux pour me faire sortie des ténèbres, retrouvant un peu de lumière. Cette femme à qui la chance lui est donné d'avoir une seconde chance, une femme qui a été rejetées par sa famille. Ce que tout le monde rejette, je l'accepte. Finalement il se peut qu'une seule catégorie de personne mérite cette seconde chance ? Je crois qu'on peut toujours réagir et agir en bien, mais beaucoup m'ont démontré que donner une seconde chance parfois, c'est être pris pour un con... Alors... Je n'accorde que la seconde chance qu'a ceux qui se montrent digne d'avancer pour l'avenir, les autres.... Pas de pitié... Pas de seconde chance... Ces gens doivent apprendre, et ca sera par le dur si nécessaire.

Je me perd à croire que l'avenir serait différent et bien meilleur si les bonnes décisions étaient prisent. Je me perd à nouveau, repensant à tout cela, à Liurka, à Aria, à Shuzan, à Mizuriel. Toutes ces femmes ont eu un impact majeur dans la vie, bien plus que l'anoblissement ou le grade de Général. Mais suis-je assez fort pour résister entre le cœur, le travail, et la passion ? Dans mon ignorance, dans cette lumière qui a été mise à mal, j'ai perdu une femme que j'aime... Dans mon ignorance je me retrouve tel un gamin débutant en sentiment. Je me rend compte que je suis attiré par les êtres différents, toutes les 3 le sont... Mon cœur n'a pas résisté. Mais a présent... Je commence a comprendre... Je dois construire un avenir, avec Shuzan, avec Liurka. Gludin m'a donné une chance, un titre, du pouvoir. Alors cela me servira. La noblesse deviendra notre terrain de jeu, devenant acteur pour le manipuler... s'il faut en passer par la pour que ce monde soit meilleur, alors il le faudra. Liurka as fort a jouer avec les Mutants. Puisse notre amour nous rapprocher d'eux et montrer une Gludin marchant a l'unisson pour l'avenir des Mutants. De l'autre côté, mon premier amour, Shuzan... Elle aussi œuvre avec tant d'honneur que je ne peux que l'aimer, et bien plus... je lui ai fait la promesse, je dois la tenir. Je dois tenir toutes les promesses... Puisse mon cœur résister a cette part de ténèbres qui s'y ai greffée quand tu es partie...-


(MAJ : changement d'allignement)

[Celhian]

« Ne pas choisir, assumer »

De retour à la vie de Gludin, j’ai décidé de ne plus rien laisser passer. Je culpabilise toujours de la disparition d’Aria, et je me sens plus d’âme à être conciliant. J’ai donc continué de supporter la métisse et son agressivité, les reproches des uns et des autres, enfin bref, ce quotidien déplaisant. En amour j’ai décidé de ne plus choisir, Liurka et Shuzan étaient en peine et je me devais d’être là pour les deux. Mener une double vie, et dans l’honneteté des deux, c’est une situation assez étrange auquel je m'habitue. Moi qui était privé pendant des années, mon coeur s’emballe tel un enfant pour 3 femmes qui me le rendent. Je ne peux choisir et je vis ainsi, heureux. Mais avec ce… vide depuis qu’Aria à disparue. Je me rattache à tout ce qui me tient la tête hors de l’eau. Je continue donc de travailler, d’organiser et former l’armée. J’ai même accepté l’aide de deux femmes, une pour former mes troupes d’élite, l’autre pour former mes porteurs de bouclier. Un être nommé l’Architect fit aussi pas mal de problèmes à la ville. Mais j’étais plus ailleurs, porté par ce chagrin qui ne me quitta pas.

Je me suis beaucoup rendu à Gludio. J’allais au cimetière, la ou nous nous sommes avoué notre amour et l’avons lié, la ou je venais la voir régulièrement dans le plus grand secret, sous les étoiles pour partager des moments d’amour et d’avanture avec elle. Je n’ai jamais vraiment perdu espoir, mais sa disparition était plus qu’atroce. Jusqu’au jour où... Je l’ai revue… Aria… Vivante… Je peine à décrire ce qui s’est passé en mon cœur mais elle était la, si belle, un Diamant du clair de Lune, qui à survécu à l’Ancien. Nous avons fêté cela avec Mizuriel, le retour d’Aria fut fêté entre nous, heureux de revoir une famille à nouveau complête. Je me sentais entier, pour une première depuis des semaines. Le couple avec Liurka était de nouveau là, j’étais heureux et dans un sens, je le suis toujours. Mais il fallait quelque chose en plus…

« Par les liens, qu’ils soient du sang ou des cristaux, soyons uni »

Souffrant quand elles ne sont pas là, on a fait le nécessaire pour se lier.
Avec Aria, je me suis lié à elle en me délectant de son sang pour avoir les liens du sang. J’ai ressenti énormément de choses en buvant son sang. J’ai ressenti sa joie, son amour pour Liurka, avec des passages très charnels. J’ai ressenti sa loyauté pour Mizuriel, et son amour pour moi. C’était une étrange sensation de le ressentir, c’était plus qu’une sensation, j’avais ces images en tête, c’était très intime. Mais dans son amour et dans ce lien, j’ai aussi vu sa torture par l’ancien, ce qu’elle a subi, si atroce. Je me sentais vidé comme elle, faible, apeuré et prisonnière. J’ai pris une réelle claque quand j’ai vu tout cela dans ma tête. Je me suis empressé de la prendre dans mes bras, et je lui ai promis qu’elle ne vivrait plus jamais cela.

Avec Liurka, je l’ai retrouvé quand elle revenait du fort Mutant au sud de Gludin. Nous avons passé un merveilleux moment de luxure et dans l’émotion, mon cœur était prêt à lui faire un cadeau. De la cristomancie j’arrive à créer des cristaux qui me sont liés. Mais pour mon amour, j’ai créé un cristal spécial, comme je l’ai fait pour Aria dans le passé. Je me suis concentré, formant mes mains en boule. J’ai canalisé une quantité importante de mana, j’avais les yeux fermés et était très concentré. Dans ma tête, j’invoquait la puissance des cristaux au fond de mon âme, pour en faire ressortir une puissante source de magie que je concentre dans ce que je suis en train de créé. Une lueur émanait de mes mains, l’air était frais, une tempête de froid nous entourait. L’afflux de mana était important et puissant, alors que j’arrivais à arracher de moi une petite partie de mon âme pour l’introduire dans cette magie. J’ai réussi à le faire, mes mains étaient givrées, complètement congelée mais j’ai réussi. Le cristal créé à la forme d’un flocon de neige, et quand Liurka le pris dans ses mains, un afflux de magie, doux et délicat, est partie du bijou, remontant le long de son bras, pour atteindre son cœur. La-elle a commencé à ressentir ma faiblesse alors qu’elle était en forme, le froid de mon être alors qu’elle n’a jamais froid, et surtout une faible quantité de mana en moi, menaçant ma vie. Elle mit ses mains sur moi et m’a soigné de tout son être. J’ai survécu et dormi une journée entière. A mon réveil, j’ai aussi ressenti l’inquiétude la quitter pour devenir une joie. Le lien était créé, Liurka et moi sommes liées à jamais.

« Ca y est, l’elfe est devenu libre ?»

J’ai parcouru quelques péripéties avec mes deux femmes alors que, sans m’en rendre compte, je m’éloignais de Gludin et de Shuzan. Mais dans cet éloignement, j’ai réussi à comprendre beaucoup de choses. Changer le monde, si tel est mon destin, est -il de m’emprisonner à une ville et de m’empêcher de botter le cul aux plaies ? Non… Clairement… Être Général était certes honorable, intéressant, mais avec tout le respect que j’ai pour mes hommes, j’ai passé plus de 200 années de ma vie à servir l’armée, et je pense que je dois agir autrement, différemment, pour offrir à ce monde une nouvelle vision. Jusqu’à un soir ou, avec Aria, Heloise et Adonis, j’ai entendu parler d’un groupe créé par les deux « humains ». Un groupe ou tous sont acceptés, un groupe libre, qui à pour vocation d’en découdre avec les fléaux. Ce soir-là, j’étais séduit, Aria aussi, mais nous devions en discuter. Mais lors de cette soirée j’ai surtout compris une chose : je devais démissionner. Je ne pouvais plus rester prisonnier de Gludin, je dois prendre mon envole pour affronter les plaies, je dois agir différemment pour ce monde. Et surtout, je dois être présent pour protéger Aria et Liurka. Je les aime d’un amour infini, et être prisonnier d’une ville m’empêche de vivre au présent ce qui me rend heureux.
Alors je suis rentré, et j’ai écris ma lettre de démission, que j’ai soumise ensuite au Conseil. Et j’ai pris mes affaires et je suis parti vivre avec Aria et Liurka.
Liurka entre deux était en mission à la tour d’Ivoire, pour aider les mutants à devenir des Ethérés, nouvelle « race » que la talentueuse Umilith réussi à créer en remplaçant le sang par de l’Ether, et qui prévient les éthérés de toute maladie, dont la mutation, ce qui les rend « normaux ».
Quand elle est revenue, nous étions tous les trois réunis. Nous avons vécu de passion et de luxure pendant de longues heures. J’étais heureux, comblé, d’une joie sans nom. C’est alors qu’après tout cela, j’ai décidé d’ouvrir totalement mon cœur et de leurs dire toute la vérité sur la cristomantie. J’ai décidé de leurs raconter toute l’histoire, toute la vérité sur cette magie qui les fascine, car derrière, il y a un côté assez sombre sur ce qu’elle m’a fait subir.

« Trouve-toi, et viens reprendre ce qui t’a été retiré »

An : 931

Ces cristaux m’ont été légués. Cette magie des cristaux, que l’on peut appeler le Cristomancie, m’a été léguée comme un cadeau pour changer le monde. Mais la première chose qu’elle à commencer à faire, c’est de me changer moi, et mes capacités magiques. J’ai passé plus de 200 ans à me perfectionner dans la maitrise de l’eau, mais ces cristaux en moi changeaient aléatoirement mon essence magique, et de manière incontrôlée. Au lieu de lancer des pics de glace je jetais des boules de feu, et il m’est malheureusement arrivé de blesser les néophytes hydromanciens. Une fois, au lieu de congeler le poisson je l’ai carbonisé, et j’ai dut le rembourser au pécheur. Mais il était très bon ! Et une fois aussi, au lieu d’arroser une plaie, je l’ai soignée par une aura très apaisante et différente, le néophyte était très heureux de cela d’ailleurs. Mais ce n’était que les rares avantages. Mais pour un défendeur de la cité de Heine, j’étais devenu dangereux, instable, un lieutenant inapte au travail. Comment vaincre mes ennemis si je les soigne ? Comment éteindre un incendie si je le ravive ? Il n’a fallu que peu de temps aux Comte Innadrill pour m’envoyer en soin, à la tour d’Ivoire. J’ai donc pris mes affaires, et fait la longue route qui sépare Heine de la Tour, adressant un dernier regard à Heine car je savais, qu’au fond de moi, cette quête de réponse allait me prendre beaucoup de temps, et que je ne risque pas de revoir certaines personnes…

An : 931

Quand je suis arrivé à la tour d’Ivoire, je ne savais pas ce qui m’attendais. J’avais déjà quelques connaissances à la tour, comme l’Archimage Leowandil, le maitre de l’hydromancie de l’époque. Je me suis présenté comme à un simple curieux assoiffé de savoir et de connaissance, et j’ai demandé à rencontrer l’Archimage Leowandil. Il m’a accueilli, et m’a demandé les raisons de ma visite. Alors à l’époque, honnête et franc, je lui ai fait une démonstration du même sortilège, le pic de glace, mais qui a dévié dans son élément. Sous la stupeur il m’a demandé les origines, et là je lui ai expliqué pour les cristaux.
Son enthousiasme à me voir s’en est trouvé grandit, à un point que j’étais l’invité d’honneur du jour ! Enfin, au sens externe. En réalité, il avait devant lui un nouveau sujet d’étude, une nouvelle magie à comprendre. Ils m’ont donc recommandé de ne pas sortir de la tour, et de reste coopératif, car « de l’inconscience nait le danger, car seul la connaissance ouvre un destin sur et contrôlé ».
J’ai réalisé de nombreuses expériences, tant du point de vue mana, que du point de vue essence, source de magie. J’ai même cristallisé devant eux, plusieurs fois, des petits cristaux de la taille d’une fraise. Ce qui apparait en simple normalité comme une simple roche, est en réalité animé, vivant, comme si la vie habitait ces cristaux de ma création. La cristallisation de mana est un sort assez simple pour un mage, mais ces cristaux de mana étaient différents, et d’une essence variable. Tantôt d’eau, ou de feu, ou de vent, ou de roche, l’essence était aléatoire, variable. Des études magiques ont tenté de percer ce mystère, mais il était très difficile de cerner réellement la source car les cristaux ne réagissaient pas de la même manière, comme s’ils étaient rebelles. Mais ce qui était intéressant, c’est que ces cristaux vibraient et réagissaient aux éléments. Cette vibration est le cœur même de ce fonctionnement, car on à découvert qu’ils fonctionnent comme à l’unisson, ensemble, et amplifiant entre eux l’essence magique auquel ils sont soumis. Cela à donner lieu à des expériences assez intéressantes, mais très dangereuse. Mais ce n’était pas le seul danger à cela. Plus j’expérimentais, plus mes pouvoirs prenaient de l’ampleur. J’ai donc limité la pratique de ma magie, et me suis consacré à l’étude de manuscrits lié à l’eau et aux essences magiques.

Avec l’archimage on a émis la théorie que ces cristaux seraient comme la cristallisation d’une antique magie, peut-être divine, peut-être les larmes d’Einhasad cristallisée à la naissance de ses enfants, ou celles de Shilien quand elle s’est fait bannir du Panthéons des dieux, ou celles de Eva quand elle vu sa sœur se faire bannir… Ou alors une simple touche de poésie à la génère de ce monde, avant même la création des géants. Quoi qu’il en soit, ils étaient une source aussi de vie pour le peuple qui vivait pour ces cristaux. Ils sont de nature neutre, ils se greffent directement à l’essence qui leur ai soumise. Une fois, j’ai voulu créer de simple boule d’eau, et il s’est avéré que ces boules d’eaux étaient devenues des bulles d’eau, un mélange de l’eau et du vent, et qu’elles réagissaient au son, mais pouvaient aussi émettre des sons via l’eau que je contrôle, à forte fréquences ou faible fréquences… Capable d’apaiser quelqu’un ou de lui rendre la vie insupportable en l’assourdissant temporairement. C’est le premier sort que j’ai réussi à faire en mêlant mon essence et celle des cristaux. Mais pour la suite, tout était trop instable, dangereux, et mes expériences peu concluantes. On ne sait rien sur l’origine de tout cela, rien n’est sûr, mais la seule chose dont on était sûr, c’est que ceux-ci grandissaient chaque jour de plus en plus en moi…

An : 933

2 ans après, je n’arrivais plus à créer un simple pic de glace ni une petite boule de feu. C’étaient littéralement des armoires de glace que j’invoquais, ou des boules de feu de la taille d’un brasier de milles bois. En réalité, ce qui se passait sur ces cristaux, par l’amplification de l’essence, m’arrivait aussi. Comme si j’étais un cristal géant vivant aux propriétés d’amplification, mais au sein même de mon corps et de mon âme. J’étais… apeuré… je ne contrôlais plus rien… Alors je me suis enfermé, je me suis isolé, dans les sous-sols de la tour d’Ivoire, privé de la lumière naturelle du jour. Les Archimages m’apportaient de la lecture, mais cela n’arrivait pas à calmer ma douleur et ma peine… Des millions de questions se posaient dans ma tête, car même si j’avais une réponse évasive sur ces cristaux, comment pouvoir sauver le monde si je ne suis que danger et destruction…

An : 951

18 ans après, j’ai commencé à maîtriser l’essence même neutre du cristal. J’arrivais a créé des cristaux de la taille de mon poing, et contre une forte quantité de mana, j’arrivais à me lier à eux, à les rendre indestructibles, lumineux, puissants. J’arrivais à les ressentir, je me perdais en eux. Comme si moi-même, je devenais prisonnier de ma propre magie et de mes propres créations. J’étais entre deux mondes, celui des cristaux, et le monde réel. Sur la fin… je ne mangeais plus, je ne buvais plus. Je me nourrissais de l’essence des cristaux qui vivaient en moi, la couleur de ma peau devenait bleutée comme celle du peuple Maliku. J’étais condamné dans ma propre magie, condamné à mourir. Jusqu’au jour ou l’Archimage Septrion, pris connaissance de mon cas, et voulait tenter aussi des expériences pour me sauver.

Maître des Runes et des Glyphes, il voulait retirer une partie de ces cristaux en moi pour que je puisse reprendre le contrôle de mon être. L’idée était intéressante, mais nécessitait un rituel complexe et à concevoir en entier. Dans un premier lieu, il a réussi à me sauver en me faisant porter un glyphe de concentration pour que mes pouvoirs cessent d’augmenter. Ce simple foulard… était mon seul fil de vie. Simple, mais efficace. Par la suite, il nous a fallu 32 ans pour trouver le rituel. J’étais participatif, impliqué, et lui aussi. C’était une étude très compliquée, basée sur 8 runes, comme des catalyseurs magiques. Il fallait tracer les lignes des flux et des connections entre les runes pour qu’elles se lient à tour de rôle, dans un ordre précis, sur une quantité précise, enfin tout un cheminement compliqué dans un seul but : m’arracher une partie de mon âme pour retirer ces pouvoirs. Ce rituel ne devait se faire qu’en langue Sombre, la langue du peuple qui suit la créatrice des elfes, pour vraiment se lier aux tréfonds de mon âme. Il fallait quelque chose de puissant, agressif, violent. C’est alors que tout le rituel a été consigné dans un livre, et comme il s’agissait de retirer quelque chose de moi, il fallait un réceptacle pour l’accueillir. J’ai donc puisé une énorme quantité de magie afin de créer un cristal qui me représente, qui serait le réceptacle d’une partie de mon âme. Et j’ai passé 32 ans à étudier la langue sombre pour réciter le rituel au plus proche, sans erreur.

An : 983

C’est le printemps… ou l’été… Je ne sais plus, perdu dans les sous-sols. Mais ce jour est le jour décisif de ma vie. Erwin a créé le cercle, sur le sol, tracé d’une craie blanche sur les pavés de ce sous-sol. J’ai dessiné les 8 runes complexes, ces 8 mots, en leur insufflant ma mana, et un peu de magie cristalline. C’est là qu’une fois les runes activées, le réceptacle de cristal sur un socle, et Erwin tenant son livre du rituel je me suis mis au centre de ce cercle de magie, et Septrion et moi-même commencions le rituel…

Sans pouvoir, ni amour ni cieux
Renie ton destin murmuré
Ferme ton cœur enfermé
Et renonce à tout
Dans les ombres des ténèbres

Les runes se sont activées et les unes après les autres. Le vent commençait à s’activer, une tempête véhiculant une aura sombre commençait à m’entourer. De plus en plus fort, cette tempête était par la suite mêlée à une aura bleuté, comme si les cristaux se défendaient. A mon cœur je commençais à sentir une tension, j’avais du mal à respirer et à rester debout. Après la 5ème rune d’activée, un lien visible de couleur bleuté s’est lié entre moi et le cristal. J’ai senti comme mon cœur se faire aspirer, intensément. Le lien devenait de plus en plus épais, et semblait scintiller à l’unisson avec mon cœur, de plus en plus rapidement au fur et à mesure que les runes s’activaient. A la septième rune, je me suis retrouvé suspendu dans les airs, au centre d’une tornade des plus noirs auquel la seule chose visible fut le lien qui s’échappait vers le cristal, et une boule blanche aux reflets bleutés luisant à l’unisson avec mon cœur. C’était mon âme, je la voyais se faire absorber, entourée par cette tornade ténébreuse. Septrion répétait une dernière fois le rituel ! Et j’essayais dans la souffrance de le répéter aussi, je l’entendais me hurler « CELHIAN ! VITE FINI LA DERNIERE PHRASE » et j’ai donné tout le reste de mon énergie pour finir cette phrase, hurlant dans un râle de douleur en langue Sombre « DANS LES OMBRES DES TENEBRES ! »

Puis le noir… le sombre….

Je me suis réveillé deux mois après… Faible, mes jambes avaient du mal à répondre à ma volonté de sortir du lit. Je suis resté 3 mois en rééducation, pour apprendre à me resservir de mes jambes, et me remplumer un peu car je n’étais pas beau à voir, mais j’étais bien vivant. Une fois en état de me déplacer, j’ai revu l’Archimage Septrion qui était dans une autre chambre, lui aussi très faible, et pas encore remis. Il s’est réveillé en même temps que moi et dans un état tout aussi… pas beau à voir. Et la nous avons échangés longuement. Nous avons été convoqués par l’Archimage Leowandil, et par le Conseil de la tour d’Ivoire. Il s’avère que mon pouvoir s’est calmé dans sa puissance, mais il est toujours présent. J’ai toujours cette aura cristalline en moi, mais elle est stabilisée. J’ai été soumis à quelques examens. Et preuve de cette stabilisation, mon essence n’était uniquement que d’eau, je ne pouvais plus faire des boules de feu ou soigner. Mes cristaux de mana n’étaient que pur mana, lié à de la magie d’eau. Aussi, j’ai échoué a des examens. Je ne savais plus dessiner de tête les runes complexe, ni les lier. Et je ne savais plus parler la langue sombre. Je crois que le rituel à bien fonctionné. J’ai délaissé une partie de moi pour réussir à rester entier. Mais… au fond de moi, quelque chose me dis qu’il s’est passé autre chose quand la 8ème rune s’est activée… Mais je l’ignore, je n’ai de mémoire là-dessus. Seuls vestiges de ce rituel, cette pièce complètement ravagée, le mobilier en éclat, les tapisseries décollées et déchirées, les tapis en lambeau. Je suis resté quelques mois de plus pour me régénérer complètement avant de repartir avec le cristal qui à servi de réceptacle. Il lui comme à l’unisson avec mon cœur, et représente une quantité… considérable de magie et de mana… Il fallait le conserver précieusement, mais pas à la tour d’Ivoire. Mais j’avais une place sécurisée à Heine pour le protéger, je pouvais donc l’emporter librement car après tout, ce cristal et une partie de moi.

En l’an 934, j’ai donc quitté la tour d’Ivoire avec le cristal dans un coffre, précieusement. L’Archimage Septrions venait juste d’être père d’un jeune garçon qu’il a appelé Erwin. En partant, il m’a dit quelque chose de troublant.
« Retrouve ta force, ta maitrise de soi. Trouve-toi, et viens reprendre ce qui t’a été retiré. Mais quand cela t’arrivera, tu devras faire des choix. Invoque le rituel à son inverse, et entoures toi de personnes proches car seul, tu n’y arriveras pas à l’affronter »
Il m’a remis le livre de sort, avec quelques annotations différentes, les runes dessinées n’étaient plus les mêmes, et a coté de la phrase rituelle, une annotation « À prononcer en elfique », mais lui ne le parlant pas, il n’a pas donné plus de détail, mais ce n’est pas un souci pour moi. Je suis ensuite parti, et j’ai disposé le cristal sur les lieux de l’explosion, hors de vue de tous, dans un endroit dont seul moi ai le secret. Et j’ai gardé le livre de rituel avec moi à Heine.

« Nùm calma elena »

De retour au présent, sous les peines et inquiétude de mes amours, je leurs ai confié que j’ai besoin d’elles pour retrouver cette partie manquante de moi. Je suis en confiance, plus fort, et cet amour est une magie que je n’avais pas avant en mon cœur. C’est ce que m’a demandé Septrions, de me retrouver. Et en Aria et Liurka je me suis retrouvé, et je suis prêt à présent. Mais il faut que je récupère le livre du rituel à Heine, avant de faire route au nord de Parnassus pour préparer le rituel avec elles. Cela va prendre du temps, mais le temps est ce dont j’ai besoin pour enseigner la langue elfique à mes deux amours, pour qu’elles puissent prononcer le rituel.

Neled Melethë, Meleth arë Menel
Renbal mandë mi cîn Maqua
Sillumé pantal cîn inda
Ä Horyal cîn Cilmë
Nùm calma elena

(MAJ : clantage, début de la quete privé Aria/Liurka/Celhian)

[Celhian]

Je pense que le terme de repos n'existe pas. En dehors de notre cocon, c'est une nouvelle fois le chaos dehors : Des vampires d'une lignée meurtrière attaque Gludio et Dion. Je me demande si je ne portait pas malchance a la cité de Gludin, car depuis ma démission, ca semble être calme la bas.

Quoi qu'il en soit nous sommes allés en premier lieu enquêter aux ruines du désespoir, et ce que je redoutais s'est confirmé : les vampires ont élu domicile dans cette ville en ruine. Lors d'une attaque, je fut sérieusement blessé. Sans Aria et son délicieux sang je ne serais plus de ce monde aujourd'hui. L'Académie semble aussi s'en méler et j'étais présent aux cotés d'Aria car en face se trouve aussi les chasseurs de Vampire. Elle est acceptée à l'accadémie, mais les gens ne voient qu'un faciesse vampirique, une cible. C'est a cet instant la que j'ai vu le regard des gens se poser sur moi avec perplexitude. En effet, d'un simple bisou a Cruma est devenu vrai : notre amour est au grand jour, et je compte bien en profiter pour l'assumer et le vivre. Je serais toujours aux cotés d'Aria et Liurka et je reste dans ma ligne de vie : accepter les différences, assumer, ne pas se cacher. C'est alors qu'on a tous été une seconde fois enqueter aux ruines, et nous avons découvert une tombe qui, une fois descellée par un rituel de sang, s'est ouverte pour réveiller un vampire. La discussion à été très courte, Mizuriel attaqua sans même poser de question et au final, face à la colère de ce vampire majeur, nous avons tous attaquer. Et une fois de plus, je fis blessé… Le sang d'Aria m'a une nouvelle fois sauvé. Je n'ai pu rester au rapport de fin de mission en entier, j'ai dû rentrer me soigner en urgence, sans Liurka, à l'ancienne.

Mais cette fois-ci… c'était différent… Force de volonté, les cristaux se sont animés en moi, et ce n'était plus une aura d'eau, mais une aura régénérante. Les cristaux se sont mêlés à ma magie d'eau et ils ont changé la nature de mon pouvoir, stimulant mes cellules pour les régénérer, et insufflant en mon sang de quoi nettoyer les impuretés qui infectaient ma plaie. J'ai regardé mes mains, et cette aura changeant… Par la volonté, j'arrive à manier les cristaux pour leur donner une nouvelle expression, une nouvelle âme. Je crois qu'ils puisent en mon coeur, cette volonté d'aider les autres fait ressurgir mon altruisme. J'ai… pris cher dans le passé, que ca soit physique ou psychologique. Mais j'ai survécu, cela m'a forgé… À présent je n'ai plus que le pouvoir de la destruction, mais celui de la régénération.

A présent, je dois me réouvrir aux autres, et les rassurer. Khadarha, Nath'Rae, Shuzan, To'Ryll, Frisson. Mes amis, je suis désolé… Mais je reste moi, Celhian, et je suis plus que vivant et heureux. Mon bonheur est motivant pour m'aider dans de futurs projets. Mais c'est vrai, je mets en jeu beaucoup de choses, même ma noblesse. Mais si cela me permet de vivre mon amour, alors j'assumerais, je perdrais le nom de Fellmere, mais au moins je serais libéré si cette famille n'est pas capable de m'accepter tel que je suis, et tels que devrait être le monde.


MAJ : sub healer

[Celhian]

[Histoire en lecture musicale. Vous pouvez suivre les temps indiqués pour vous caler à la musique]




>>♫ Mélodie au piano ♫<<


[une accord, une ligne]
Incompréhension.
Passion.
Raison.
Emotion.

Ma vie perd son sens,
Je n'arrive plus.
Je suis la en haut
de cette falaise...

[00:33] Mes larmes cristallines coulent. Je me pose des questions, mais les réponses me font trop souffrir... je ne le supporte plus, je me fais mal, je ne comprends plus... Je ne peux plus...

[00:46] Ici tout à failli se terminer pour mon premier amour... Mais aujourd'hui... il devient la scène de la fin de la partition de ma vie. Un pianiste qui joue ses dernières notes, ses dernières croches et blanches , ses tierces et différents rythmes.

[00:59] Ma vie est comme une partition, que je compose depuis depuis 338 ans... Je les ai eu avant hier, et quand j'ai trouvé cette 338 ème page, une seule mesure, et le point d'orgue.

[01:10] Les mesures avancent, sans cesse vers ce point. La dernière page, les dernières respirations, les dernières émotions. Il y a des choses que les émotions conduisent à faire, à l'incompréhension et de la raison d'une vie finie.

[01:23] D'un partage, qui ont des besoins qui finalement ne sont pas ceux que les autres souhaites. Je souffre... à la hauteur d'un amour puissant et intense...

[01:34] Je souffre sans réussir à sécher mes larmes, sans réussir à me contrôler dans la détresse et la colère. Je ne suis qu'un elfe perdu dans un océan, je me noie. Je suis brisé, déchiré, incompris, détruit.

[01:49] Pourquoi ? Cela fait tant si souffrir d'aimer et d'etre aimé. Comme ça.

[02:00] Souffrir à ne point réussir à s'accrocher...

[02:09] Je ne peux plus...

[02:15] J'écarte les bras, je sens l'air marin, une dernière fois sur moi, j’bascule en avant, l’air autour de moi, s’accélère et libère !

[02:28] Les notes s'accélèrent ! Je suis à cette mesure ! Celle que rien ne poursuit ! Celle du point d’orgue infini ! Celle ou Eva m’accueille ! Ou je pars de ce plan ! Ou je libère mon ame ! Ou ce cesse de souffrir ! Ou je termine ainsi !

[02:39] Oh Adieu Aria ! Adieu Liurka ! Oh Adieu ma Lili ! Et tous ceux que j’aime ! Je souffre de trop ! Je peine à lire mes mots ! Je peine à vos larmes ! Je peine à croire la ! Je suis dans ce vide !

[02:50] Celui qui termine ! La mélodie de ma vie ! Ces proses infinies ! Oh mes amours ! Veuillez me pardonner ! Car je ne pensais pas ! Terminer cette histoire ! De cette manière la !

[03:00] Je hurle ce mot ! Celui qui rappel, a quel point vous etes belles ! Celui qui rappel, qu’un lien est éternel ! Et que même par dela ! Je retourne à la nature ! Je vous quitte car je vous aime mais pas sans pareil !

[03:11] Mes dernières larmes coulent, pour vous mes amours, mes doigts parcourent, ce clavier de la vie, dernier accord et notes, tout est vraiment beau, tout est vraiment joli, Comme les femmes de ma vie ! le ciel est bleu et la mer m’amène.

[03:20] Merci pour tout, je vous aime…

[La musique se poursuit, mais pas la vie du pianiste…]

Quand il fait beau, quand le soleil est au zénith, on peut apercevoir dans le fond de l’eau, aucomme un reflet d’une couleur bleu-verte, légèrement cristalline. Comme, un dernier éclat de vie…