[Métisse Sombre-Humaine] Sundrwrynn

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Rain
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[Métisse Sombre-Humaine] Sundrwrynn

Message par Rain »

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I - Description du personnage
Nom : Methëllyth
Prénom : Sundrwrynn
Surnom : -

Parents : Drymnède Methëllyth et Saoirse Methëllyth née Sophlon
Titre : Baronne

Sexe : Féminin
Race : Métisse Sombre-Humaine

Langues parlées : Commun, Sombre et Orc

Description physique : Légèrement petite et d'une silhouette étoffée pour une métisse Sombre, Sundrwrynn cèle son corps sous une armure austère, tout en mailles, plaques et sangles tannées assurant la cohérence de l'ensemble. Sa chevelure, opaque par pans et diaphane par d'autres, cascade sur ses épaules. Si elle apparaît tête nue en intérieur ou de nuit, une capuche est rabattue sur son visage de jour, ne laissant percer que ses prunelles aux lueurs délétères. Une paire de boucles d'oreilles officie pour toute parure, comme pour souligner l'aura d'austérité que Sundrwrynn se plait à dégager.
Comportement social : Distante de ses pairs comme de ses sujets par nécessité, Sundrwrynn a néanmoins parfaite conscience de l'utilité des relations sociales. Oiseau de nuit et animal politique assumé, elle s'arrache sans mal à son isolement pour deviser et manœuvrer au cours de réceptions mondaines, d'assemblées ou autres conseils. Elle reste néanmoins prompte à s'éclipser une fois ses desseins accomplis, parfois pour s'abandonner à ses sinistres pulsions. Toutefois, elle refuse catégoriquement de se sustenter du sang de ses sujets ou de ses pairs, préférant se rabattre autant que possible sur le sang de ses ennemis ou de mourants.

II - Fiche de personnage
Type de personnage : Main
Age : 117 ans lors de sa conversion vampirique, 716 ans depuis sa naissance
Archétype : Vampire
Métier : Arbitre
Compétences :
  • Combat : Maniement de l'épée à deux mains et de la lance
  • Magie : -
Alignement : Chaotique-neutre
Maison-famille : Methëllyth
Clan : -


Situation financière : Fortunée par héritage, mais frugale dans ses dépenses. Ses ressources sont employées principalement pour maintenir la cohésion entre ses sujets, et bien plus rarement pour ses entreprises personnelles.
Caractère : Calme par nature, parfois distante afin de conserver le secret de sa condition.
Type d’éducation reçue : Des enseignements militaires et politiques lui ont été dispensés par son père, d'autres plus populaires et religieux par sa mère.
Pensée politique : Anarchiste en secret, la désorganisation des gouvernements et milices participant à sa survie. Sundrwrynn plaide pour une tyrannie impérialiste-centralisatrice en public, qu'elle présente comme un levier d'union et de coordination afin de lutter contre les Plaies.

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Croyances : Adepte du culte de Kain, qu'elle pratique à titre secret et exclusivement personnel en hommage à sa mère.
Préjugés : Nutriments, ennemis, pions, rarement amis : les autres, qu'ils partagent ses origines ou non, sont un risque et une opportunité. Qu'importe la race, tant qu'elle peut manipuler son auditoire et en faire l'artisan de ses desseins.
III - Histoire

Rédigées soigneusement avant d’être offertes aux flammes ou abandonnées aux éléments, des missives sans destinataire naissent de la plume de Sundrwrynn, chaque mot œuvrant sur l’esprit de la Vampire tel un baume sur les plaies d’un supplicié.
J’ai encore rêvé de cette nuit. Spectatrice de ce qui m’est arrivé, si cela m’est bien arrivé ainsi, plutôt qu’actrice, comédienne forcée sur les planches devant l’auditoire de la nuit éternelle. Alors j’observe, je deviens spectatrice de la tragédie dont j’étais l’artiste impuissante.

Je marche en pleine lumière. Je ris. Je vis. Soudain, l’obscurité. Des mains puissantes, un voile obscur : je suis happée, maintenue immobile, paralysée tant par la peur que par une magie impie. Alors, je ressens la brûlure : ma nuque s’enflamme, ma vie s’échappe et dégouline vers mon corsage. Pas longtemps. Jamais longtemps. Une langue râpeuse, avide de ce qu’elle m’arrache, rapatrie les gouttes qui espéraient s’échapper.

Je meurs. La douleur s’estompe. Je n’ai pas crié ; je n’ai pas pu. Enfin, mon calvaire s’achève. Non. Il commence. Il m’assaille ; il m’offre à une agonie sans fin, à une mort refusée, à une haine perpétuelle. Je le sens se lover en moi : son étreinte se fait miasme, son miasme se fait mien.

Il se retire. Là, j’hurle : j’hurle victime ; j’hurle spectatrice. Je croise mon regard et je me comprends, et je me rappelle. Un jour, une nuit… je le viderai de son sang.
Mère est morte ; Père sait. Il devait même savoir avant.

Il n’a jamais été tactile. Il n’a jamais démontré de son affectation, si tant est qu’elle existe. Pourtant, lors de l’enterrement de Mère, il s’est abandonné à une embrassade. C’est là qu’il l’a senti, ou du moins son absence. Il a enlacé mon corps mort comme il aurait pu le faire de celui de Mère, et il a compris que je l’étais tout autant qu’elle.
Père m’a ordonné de prendre époux. Je l’ai fait. Non par amour ou pour consolider notre ligne successorale, mais pour répondre à son bon conseil. Je ne vieillis pas ; lui n’a plus que quelques siècles devant lui. Lui mourra bientôt, et moi je dois me renouveler dans l’éternité.

Ainsi, je ne parais plus, car le récit me veut enceinte. Puis, le récit me voudra morte pour donner vie, ma fille adoptée par mon Père, élevée dans un carcan protecteur. Puis, une fois adulte, je serai ma fille.
Morts et déluges abreuvent un fleuve de réfugiés. Mais, le fleuve charrie aussi la lie. Je n’ai jamais fait festin (Père me l’a interdit), mais peut-être est-ce là l’occasion de combler mon appétit tout en participant à un assainissement durable de la société ?

Aden est bienveillante, mais je crains pour l’ordre de la cité. Père, que dis-je, « Grand-Père », ne partage pas mon avis. Fort heureusement, je sais échapper à sa surveillance.

Ce soir, je m’abreuve.
Douloureux. Fort douloureux, même. Je n’aurais jamais imaginé être un jour lynchée par l’empyrée même. Mais, peut-être manqué-je d’imagination, car je n’avais pas non plus conçu devenir un jour une sangsue glorifiée se flétrissant au soleil. Mais, peut-être est-ce être une sangsue qui m’a sauvé : j’ai vu des hommes de deux fois mon poids être terrassés par la grêle minérale et ne pas s’en relever.

Enfin… Le Marteau s’est abattu, et je préfère me dégager de l’enclume. Il me faut fuir plus au Sud et y guider mes sujets. J’espère que notre caravane sera attaquée sur la route : les blessures ont aiguisé mon appétit.
J’ai senti sa présence. Je suis même certaine de l’avoir vu. J’ai couru, bondi, virevolté, mais impossible de le rattraper. J’ai entendu le sang faire écho dans son estomac tandis que le mien se tordait de famine. C’est dans ces moments que je maudis ma tempérance. Si j’avais été rassasiée, l’aurais-je rattrapé ? Peut-être.

Mes devoirs face à mes envies. Mes pulsions face à mon éducation. Ma mort éternelle mise en balance avec leurs vies éphémères. Et pourtant, je ne peux. Je me suis fixée des règles ; je fléchis sous leur poids, mais leur fardeau seul me préserve d’une condition de monstre.

J’ai trouvé le corps de sa victime, exsangue. Elle me ressemble presque, à croire qu’il a un type, des préférences. Monstre.

Des pas me parviennent ; cacophonie de plaques s’entrechoquant, de maille cliquetante, de souffles rauques. Je m’éclipse. Ce crime n’est point le mien et mon Monstre est déjà loin ; inutile de rester ici.

La cité de Gludin n’est plus sûre pour mes sujets. Plus aucune cité n’est sûre pour eux. Fourmis, spores, bêtes, reproductions ignées, mes impies semblables… Le Monde nous accule. Je dois riposter. Seule ? Avec d’autres ? Il me faut des alliés ; des outils.

Peut-être l’heure est-elle venue de me repaître.
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Elhiniss
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Re: [Métisse Sombre-Humaine] Sundrwrynn

Message par Elhiniss »

BG Validé (détails de l'archétype Vampire en cours avec le joueur)
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