Dans les couloirs hantés de vos nuits, le Corbeau
Noir, en claquant du bec sous sa froide prunelle :
« Aucune âme, crois moi ! crois moi ! n’est éternelle,
Ton esprit s’éteindra comme un pâle flambeau,
Puis ta chair pourrira jusqu'au dernier lambeau
Dans l’oubli des futurs endormis sous mon aile. »
Ainsi parle sans mots l’obscure sentinelle
Immobile au fronton béant de votre tombeau.
À l'infini, l'écho de ses clameurs funèbres
Résonne entre les murs habités de ténèbres,
Réveillant, oublié, le lourd vol des démons.
Vous, vous fuyez dans le vent glacé du temps qui passe
Entre des blocs épars où sont gravés des noms…
Et l’Oracle vous suit de son oeil de rapace.
Puisque vous restez sourds et aveugles, vos oreilles et vos yeux ne vous sont plus utiles,
Rien ne pourra plus vous dissimuler, désormais vous êtes sa proie.
Que votre sang serve Shilen, que les ténébreuses sentinelles lèvent le voile sur vos actes futiles,
Pour que tous aient cette certitude enfin, quoi qu'il advienne à la fin... le Corbeau est toujours Roi.
Ssussun pholor dos !
Panneaux d'affichage
Panneaux d'affichage
*Sur les panneaux d'affichage de la ville de Dion, ainsi qu'à Floran, comme un avertissement... un parchemin maintenu par un poignard, dont la lame assez aiguisée aura traversé le bois du support.*
