Chapitre 9: Un retour au source (+MAJ SUB)
J'ai tout quitté et je suis partie avec Naguinie pour me guider.
Me voici seul face à la nature, seul face à moi-même. Mon voyage d’ermite commence dans la forêt où je me suis transformée. J'ai pris le temps d'observer, de sentir et de ressentir. J'ai énormément médité avant et après mon départ. Je parcours les terres et m'éloigne de tout. Je cherche à retrouver ma connexion et retrouver les sensations de ce feu qui brûle en moi. Comme lorsque je lâche mes émotions, que je combat au corps à corps ou verbalement. Mon corps se met à briller et je sens mon énergie, mon mana bouillir en mon être.
Je me pose et ferme les yeux pour mieux sentir tout ce qui m'entoure comme l'ertheias me l'avait conseillé. Une vibration, un craquement, j'ouvre les yeux et je vois un elpie. Naguinie était déjà prête à lui bondir dessus, cela devait faire un moment qu'elle l’avait repéré. Je la laisse charger, elle doit avoir faim. J'essaye de les suivre. En courant je mets le plus de magie possible dans mes jambes pour les renforcer. Mais chaque changement brutal de direction est un supplice pour moi je glisse. Je me raccroche mais je n'arrive pas à suivre. Je m'écroule, battue par un simple lapin. Je continue d'observer, à traquer et suivre mes instincts. En observant ma louve, je me rends compte que ses équipements la gênent. Je commence par les lui enlever pour libérer ces mouvements, et je fais de même pour moi. Il ne reste que le strict minimum. Pourquoi autant d'équipements alors que seul mon corps me suffit. Rappelle-toi de ta formation avec les moines Orcs. Mes tatouages viennent de la, de mon école militaire et de leurs enseignements que ma mémoire avait oubliés.
Mes pieds nus sentent bien mieux les vibrations et la forme du terrain, mes orteils libérés me permettent de changer de direction facilement, en adhérant mieux au sol. Je cours, je m'évade, je me sens libre. Nouvelle poursuite et je sens un manteau de feu commencer à m'entourer, et mes tatouages ainsi que mes cheveux rougissent. Les muscles de mes jambes se contractent, alimentés par toute cette énergie. Je saute et attrape la bête, et dans un roulé-boulé je dégringole de la falaise que je n'avais pas vu, tellement j’étais fixée sur ma proie.
J'ouvre les yeux, haletante mais étonnamment indemne. Mes tatouages débordent de mana, ce même mana prend une forme de barrière autour de moi. Quand je regarde dans mes mains, ma proie elle est déchiquetée, mais pas par la chute. Sur mes doigts, des ongles longs et dure sont tachetés de sang. C'est moi qui ai fait ça. Sur mes pieds, la même chose. J'attrape l’elpie entre mes dents et remonte la falaise, utilisant mes nouveaux appendices. Je partage la chair avec ma compagne de voyage, comme en communion avec elle.
Les jours passent, j'observe les chasseurs et les proies. Je m'inspire de leurs techniques. Puma, bison, loup, ours, aigle et tant d'autres espèces avec des capacités surprenantes et utiles. Mon corps n’est recouvert que de quelque peau de bête, de terre sèche et de feuilles. Je me laisse guider par mes envies, je mange quand j'ai faim, je dors quand j'ai sommeil, tout est simple et naturel. J'hume avec mon nez et ma langue, un bon poisson nage sous mes yeux de prédatrice. Cela fairait un bon repas ! Je plonge dans l'eau, mais j'ai du mal à ouvrir les yeux. C'est dur de chasser, mais mes sens me guident. Un frisson me parcoure le dos : un crocodile me traque ! Je me force à ouvrir les yeux, il ne faut pas que je le perde de vue. Alors j’arrive à les ouvrir, par ma volonté, mais bizarrement je n'ai pas mal. je ne sens plus l'eau sur mes iris. Une couche protectrice et transparente les recouvre. Comme une troisième paupière, elle a toujours été là et elle bouge en même temps que les miennes. Mon corps est fascinant ! Pourquoi l'ai-je rejeté tout ce temps ? J'ondule dans l'eau, je ne suis plus une proie, c'est moi la chasseresse. J'esquive les attaques du crocodile et plante mes crocs dans ses chairs. Il saigne et l'hémorragie ne semble pas vouloir s'arrêter, pourquoi ? Je continue à le pourchasser dans l'eau et en dehors. Lentement je le voie se fatiguer et mourir comme si... je l'avais empoisonné ? Je regarde mon reflet dans l'eau et je vois mes canines plus acérées que jamais. Je comprends mieux : je suis un vrai serpent.
Je cuisine donc la viande pour éliminer les toxines et pour pouvoir la donner à ma louve. Nous sommes rejoints par d'autres loups, qui veulent une part de viande. Je communique avec eux sans m'en rendre compte et nous partageons un repas frugal.
C'est la pleine lune ce soir. La meute s'agite et hurle face à l'astre, je sens la forêt s'agiter au rythme du vent, j'accompagne leurs chants. Mon corps se laisse guider par le rythme et les pulsions. Je danse et je chante sous les étoiles et je deviens moi-même, une lumière éclairant tous les esprits de la forêt.
Je me réveille le lendemain, le corps encore chaud. Je parcours la plaine avec mes nouveaux compagnons, et je me sens enveloppée d'un voile qui me couvre et me protège. Je suis complément en connexion avec la meute. Je suis en harmonie avec leurs formes et leurs esprits, et mes flamme matérialise mes sentiments.
Je me redécouvre et tout me revient, mon esprit, mes flammes, mes enseignements, les totems, les esprits de la nature, les tatouages. Tout est lié et tout était là, encré en moi. Je me sens forte et belle, prête à affronter le monde. Je me lance donc des défis. Je veux savoir jusqu'où je suis capable d'aller. Je me prive d'un sens pour chasser, soit la vue, l'odorat ou le toucher.... Je me prive aussi de mes membres, le faire sans mes mains, ou sans mes jambes donc sans bouger... Sans le remarquer je remonte lentement vers les villes.
Mon sang se glace. Quel est ce voile mystérieux qui cache la lumière du jour ? Je m'approche sans peur, guidé par une odeur nauséabonde: tout semble mort ici. J'aperçois des ruines, et des vampires par dizaine ! Mais que font-ils ici et pourquoi ? Je sens leur haine et leur envie meurtrière. Je prend une grande inspiration !
Me voici seul face à la nature, seul face à moi-même. Mon voyage d’ermite commence dans la forêt où je me suis transformée. J'ai pris le temps d'observer, de sentir et de ressentir. J'ai énormément médité avant et après mon départ. Je parcours les terres et m'éloigne de tout. Je cherche à retrouver ma connexion et retrouver les sensations de ce feu qui brûle en moi. Comme lorsque je lâche mes émotions, que je combat au corps à corps ou verbalement. Mon corps se met à briller et je sens mon énergie, mon mana bouillir en mon être.
Je me pose et ferme les yeux pour mieux sentir tout ce qui m'entoure comme l'ertheias me l'avait conseillé. Une vibration, un craquement, j'ouvre les yeux et je vois un elpie. Naguinie était déjà prête à lui bondir dessus, cela devait faire un moment qu'elle l’avait repéré. Je la laisse charger, elle doit avoir faim. J'essaye de les suivre. En courant je mets le plus de magie possible dans mes jambes pour les renforcer. Mais chaque changement brutal de direction est un supplice pour moi je glisse. Je me raccroche mais je n'arrive pas à suivre. Je m'écroule, battue par un simple lapin. Je continue d'observer, à traquer et suivre mes instincts. En observant ma louve, je me rends compte que ses équipements la gênent. Je commence par les lui enlever pour libérer ces mouvements, et je fais de même pour moi. Il ne reste que le strict minimum. Pourquoi autant d'équipements alors que seul mon corps me suffit. Rappelle-toi de ta formation avec les moines Orcs. Mes tatouages viennent de la, de mon école militaire et de leurs enseignements que ma mémoire avait oubliés.
Mes pieds nus sentent bien mieux les vibrations et la forme du terrain, mes orteils libérés me permettent de changer de direction facilement, en adhérant mieux au sol. Je cours, je m'évade, je me sens libre. Nouvelle poursuite et je sens un manteau de feu commencer à m'entourer, et mes tatouages ainsi que mes cheveux rougissent. Les muscles de mes jambes se contractent, alimentés par toute cette énergie. Je saute et attrape la bête, et dans un roulé-boulé je dégringole de la falaise que je n'avais pas vu, tellement j’étais fixée sur ma proie.
J'ouvre les yeux, haletante mais étonnamment indemne. Mes tatouages débordent de mana, ce même mana prend une forme de barrière autour de moi. Quand je regarde dans mes mains, ma proie elle est déchiquetée, mais pas par la chute. Sur mes doigts, des ongles longs et dure sont tachetés de sang. C'est moi qui ai fait ça. Sur mes pieds, la même chose. J'attrape l’elpie entre mes dents et remonte la falaise, utilisant mes nouveaux appendices. Je partage la chair avec ma compagne de voyage, comme en communion avec elle.
Les jours passent, j'observe les chasseurs et les proies. Je m'inspire de leurs techniques. Puma, bison, loup, ours, aigle et tant d'autres espèces avec des capacités surprenantes et utiles. Mon corps n’est recouvert que de quelque peau de bête, de terre sèche et de feuilles. Je me laisse guider par mes envies, je mange quand j'ai faim, je dors quand j'ai sommeil, tout est simple et naturel. J'hume avec mon nez et ma langue, un bon poisson nage sous mes yeux de prédatrice. Cela fairait un bon repas ! Je plonge dans l'eau, mais j'ai du mal à ouvrir les yeux. C'est dur de chasser, mais mes sens me guident. Un frisson me parcoure le dos : un crocodile me traque ! Je me force à ouvrir les yeux, il ne faut pas que je le perde de vue. Alors j’arrive à les ouvrir, par ma volonté, mais bizarrement je n'ai pas mal. je ne sens plus l'eau sur mes iris. Une couche protectrice et transparente les recouvre. Comme une troisième paupière, elle a toujours été là et elle bouge en même temps que les miennes. Mon corps est fascinant ! Pourquoi l'ai-je rejeté tout ce temps ? J'ondule dans l'eau, je ne suis plus une proie, c'est moi la chasseresse. J'esquive les attaques du crocodile et plante mes crocs dans ses chairs. Il saigne et l'hémorragie ne semble pas vouloir s'arrêter, pourquoi ? Je continue à le pourchasser dans l'eau et en dehors. Lentement je le voie se fatiguer et mourir comme si... je l'avais empoisonné ? Je regarde mon reflet dans l'eau et je vois mes canines plus acérées que jamais. Je comprends mieux : je suis un vrai serpent.
Je cuisine donc la viande pour éliminer les toxines et pour pouvoir la donner à ma louve. Nous sommes rejoints par d'autres loups, qui veulent une part de viande. Je communique avec eux sans m'en rendre compte et nous partageons un repas frugal.
C'est la pleine lune ce soir. La meute s'agite et hurle face à l'astre, je sens la forêt s'agiter au rythme du vent, j'accompagne leurs chants. Mon corps se laisse guider par le rythme et les pulsions. Je danse et je chante sous les étoiles et je deviens moi-même, une lumière éclairant tous les esprits de la forêt.
Je me réveille le lendemain, le corps encore chaud. Je parcours la plaine avec mes nouveaux compagnons, et je me sens enveloppée d'un voile qui me couvre et me protège. Je suis complément en connexion avec la meute. Je suis en harmonie avec leurs formes et leurs esprits, et mes flamme matérialise mes sentiments.
Je me redécouvre et tout me revient, mon esprit, mes flammes, mes enseignements, les totems, les esprits de la nature, les tatouages. Tout est lié et tout était là, encré en moi. Je me sens forte et belle, prête à affronter le monde. Je me lance donc des défis. Je veux savoir jusqu'où je suis capable d'aller. Je me prive d'un sens pour chasser, soit la vue, l'odorat ou le toucher.... Je me prive aussi de mes membres, le faire sans mes mains, ou sans mes jambes donc sans bouger... Sans le remarquer je remonte lentement vers les villes.
Mon sang se glace. Quel est ce voile mystérieux qui cache la lumière du jour ? Je m'approche sans peur, guidé par une odeur nauséabonde: tout semble mort ici. J'aperçois des ruines, et des vampires par dizaine ! Mais que font-ils ici et pourquoi ? Je sens leur haine et leur envie meurtrière. Je prend une grande inspiration !
Que la vrais chassse commenssse