Les corbeaux

Frisson
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Les corbeaux

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Les corbeaux
Alignement du Clan
Inconnu.

Races acceptées
Toutes.

Alignements acceptés
Tous, exceptés chaotique mauvais et loyal bon.

Archétypes acceptés
Potentiellement tous, dépendra de l’individu.

Registre des Membres
Inconnu.
hrp : Frisson - To'Ryll

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Méthodes de recrutement
- Directe en entretien à la demande via la sentinelle (les corbeaux se réservent le droit de refuser des candidatures)
- Par proposition d’intégration d’un ou plusieurs membres de la guilde
- Indirecte par mission(s) interposée(s)

Objectifs de la guilde
Les corbeaux sont connus par ceux qui ont pu survivre aux plaies et dont la longévité est assez conséquente. Ils forment un groupe de mercenaires sans maître ou hiérarchie apparente et sont réputés pour ne pas hésiter à se salir les mains, bien qu’animés par une éthique qui leur est propre. Leur discrétion laisse peu entrevoir les buts qu’ils poursuivent. Certaines rumeurs laissent entendre qu’ils ont servis à plusieurs reprises aux côtés des forces régulières (mais lesquelles ?), de commandos rapides et discrets pour affaiblir l’ennemi (mais l’ennemi de qui ?), et plus simplement à régler des comptes de la manière la plus efficace qui soit. Mais rien n’indique réellement la vérité, ni quels intérêts ils servent.



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Anciennes rumeurs sur la guilde
De tout temps et en tout âge, il y a toujours existé des histoires de corbeaux, entourées de mystère sur leur identité véritable. La légende prétend qu’un groupe de mercenaires particulièrement discret aurait un jour endossé le rôle des ténébreuses sentinelles, mais dans quel but ? Pour marquer leur signature et leur façon d’opérer, ou était ce peut être pour se faire rapidement un nom ? Toujours est il que vous pouvez très bien avoir entendu parler de ces ragots, rumeurs, ou encore légendes. Car avant les 7 plaies, les corbeaux existaient déjà et œuvraient pour on ne sait qui et pour on ne sait quoi. Peut être en avez vous déjà croisé sans vous en rendre compte ? Oui, ces fois où vous vous sentiez observé… ou peut être était ce votre imagination ?

Il semblerait qu’aujourd’hui, les corbeaux soient de retour à Gludin. Mais qu’y feront ils ? Pour quoi ? Ou.. pour qui ? L’avenir donnera des réponses aux plus curieux, ou aux plus malins, allez savoir...

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*Quelques affiches discrètes dans les tavernes et les ruelles obscures.*
Depuis des temps immémoriaux, on les entend. Quand leur cri obscur devient perçant, la mort frappe. Le temps fait son œuvre, inéluctablement.

Il en est de ceux qui les croisent bien avant l’heure. Pour ceux là, le jugement rendu par le divin ou le malin ne les laisse pas s’éteindre en leur demeure.

Qu’ils soient nobles, paysans ou vulgaires voleurs. Souvent les sentinelles obscures patientent à leur insu, se fondant dans la noirceur.

En ces temps de troubles et de malheurs, entendez vous seulement leur clameur ?

Il existe bien des avantages à être proche des corbeaux. Annonciateurs de malheurs ils sont pourtant fiables et loyaux. Fidèle confesseur malgré lui, jamais l’oiseau ténébreux ne répète ce qu’on lui confit.
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Qui observe silencieux, du haut de son perchoir tapis dans l’ombre de la lune ? C’est le corbeau.
Qui à nouveau écoute les jurons des égarés, ou ceux des teigneux dont les discordes amènent souvent à plus que des mots ? C’est le corbeau.
Qui entend les secrets des amoureux isolés, ou encore ceux bien gardés des puissants ? C’est le corbeau.
Qui assiste aux prémices des trahisons et des conflits, devinant les guerres qui se dessinent ? C’est encore le corbeau.
Qui se délecte des grandes batailles et en ressort à chaque fois victorieux ? C’est toujours le corbeau.

Il est là, il voit, il entend, il virevolte, il peut être à la fois messager ou malheur incarné. Mais quand vient le moment de passer à l’acte, le corbeau agit peu importe qui s’en soucie.

Des empires ont vécu et disparu sous leurs yeux, des jours radieux à la défaite de leur roi véreux. Ce pouvoir qui est si cher à leurs yeux, aux puissants qui défilent, ne change rien à leur destin quand tout ne tient plus qu’à un fil.

Il en va peut être de même à cette époque. Le monde est plongé dans un tel état de malheur, qu’on peut à juste titre se demander si la chose aurait pu être évitée ? Quel empire reste t’il si ce n’est que des morceaux pour vous protéger ?

Toi, sans le sous. Image
Toi, l’affamé.
Toi, mercenaire endurcit.
Toi, le puissant désœuvré.
Toi, qui veut plus que tout survivre.
Toi, qui veut juste aider.
Toi, qui te sent trahi.

Le cri des corbeaux dans la nuit fait songer les âmes qui pleurent, qui frissonnent et qui se meurent.

Ils ne comprennent pas ce bruit, ceux que les chagrins effleurent. Mais quand l’espoir s’enfuit, et que seuls les regrets demeurent…

Quand tous les sentiments nous leurrent, alors on écoute et l’on suit, le cri des corbeaux dans la nuit…

Il suffit parfois de peu de choses pour devenir un corbeau.
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*Quelque part, non loin de Gludin.*

« Craâa ! »

La silhouette sombre relisait le parchemin qu’elle s’apprêtait à attacher à la patte de son messager au plumage noir. Encapuchonné, le regard déterminé de Frisson reflétait partiellement la lumière du jour.
Bonjour jeune corbeau,

Si tu trouves cette sentinelle et qu’elle te laisse approcher pour saisir ce message, c’est que ta curiosité a poussé ton observation, et que ta patience aura été au goût de notre messager.

Tu as certainement entendu parler des corbeaux. Peut être pas directement, mais sous forme de rumeur, ou encore d'une vieille légende antérieure à la période des 7 plaies.

Les corbeaux existent bel et bien. Si tu veux nous rencontrer, ou même en savoir plus sur notre organisation, laisse un mot au dos de ce parchemin ainsi que ton identité. Nous te trouverons.

Puisse le cri des corbeaux t’accompagner dans la nuit.
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Enroulant le petit parchemin, le sombre l’attacha délicatement à une patte de son messager, alors que ce dernier dépliait ses ailes majestueusement noires devant lui.

« Merci de jouer à ce petit jeu pour moi. » Fit le sombre en offrant une friandise à l’oiseau.

« Craâa ! » Répondit il, se délectant de l’offrande.

«  Envole toi mon ami, change autant d’endroit que tu le souhaites, mais tu finiras par attirer les regards les plus aiguisés… Et peut être ainsi renaîtront les corbeaux. »

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Verrouillé