Nom : Vikerkarnell
Prénom : Molenn
Sexe : Féminin
Race : Sombre
Langues parlées : Sombre, commun, connaît le mot "vin" dans toutes les langues.
Description physique : Une silhouette harmonieuse et délicate, la taille fine et marquée qu'elle souligne volontiers en portant des tissus près du corps. Une figure en diamant, anguleuse et réhaussée de fines pommettes saillantes lui donnant son air sévère qui s'estompe à la seconde ou ses deux fossettes viennent creuser son visage. Des lèvres fines régulièrement teintées de rouge sombre tirant sur le zinzolin.
Le haut de ses fines mains tatouées de noir, chaque doigts ornés de bagues imposantes, de longs ongles limés en pointe et extrêmement bien entretenus. Cette sombre prend clairement soin de son apparence jusqu'au moindre détail.
La myrrhe, l'encens et le musc blanc l'enveloppent de leurs empreintes suaves, ne laissant pas le doute sur la trace de son passage.
Elle porte de nombreuses breloques, dents ou cranes de petits animaux
Comportement social : Observatrice, elle saura préférer se mettre en retrait à l'ombre d'une caboche plutôt que faire le premier pas. Ne semble que très rarement à son aise entourée de monde. Il n'est pas rare de la voir occupée à ses broderies qu'elle lâchera volontiers au profit d'une tige de tabac ou d'un verre de nectar alcoolisé.
FICHE PERSONNAGE
Type de personnage : Main
Age : 280
Archétype : N/A
Métier : couturière - embaumeuse – aruspice -
Compétences :
- Combat : Elle ne maîtrise que son kandjar, et accessoirement des épingles ou ses bagues pour sa propre défense .
- Magie : Magie de soin
Alignement : chaotique neutre
Titre : Palatine
Situation financière : Très aisée. Sa fortune dort quelque part.
Caractère : Difficile à cerner. On la qualifierait plutôt d’excentrique. Parfois joviale, parfois austère. Souvent sans état transitoire.
Type d’éducation reçue : stricte
Pensée politique : Politique de la liberté...dans ce qu'elle a de plus extrême.
Croyances : Respecte le panthéon
Préjugés : Déiste envers et contre tout, surtout à propos d’elle-même
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Après le sacrifice de sa mère, Molenn avait dû rejeter l'enseignement de ses aînés. Trop de parents, amis, connaissances s'étaient ou avaient été tués et le monde ravagé. L’isolement était selon elle, la façon la plus juste de connaître sa destinée.
C'est ainsi qu’elle rejetait les liens de chair, les liens de sang, son palais, mais aussi et surtout la terreur des puissants sur le monde.
Une vagabonde qui choisit malgré elle la liberté et le voyage…
On dit que toute religion naît dans un désert, voici celle du Rêve d’hiver ..
De son passé, il ne lui reste que son nom et l’héritage familial précieusement conservés dans cette cassette quelque part où personne, elle l’espère, ne la trouverait à son retour de « Pèlerinage ». En parcourant les déserts et les cavernes, Molenn avait laissé derrière elle tous ses liens, ses amours, ses filles et tout signe d'appartenance à telle ou telle Famille. Elle avait décidé de faire table rase de toute futilité. De dépérir.
Le désert fut cruel, insensible à ses demandes, nul savoir pour la rassasier, nul sentiment.
Sa seule compagnie lorsque la nuit tombait et que la chaleur la délassait était la nature hostile, dans laquelle, âme en peine elle se réfugiait pour y délaisser les vestiges de sa raison.
A chaque jour le même cycle : le vent chargé de sable lacérant sa chair, les mirages qui lui faisaient voir oasis, villes et châteaux ; puis dans l’exquise obscurité, se rendre compte combien elle avait dépérit.
C'est lorsque la mort arrive que les prophètes sont choisis… C'est à ce moment-là que le Rêve d’Hiver, se révéla de nouveau et lui parla. Non pas des paroles comme nous pouvons l’entendre, de simples murmures, une mélodie pour la guider, la sauver. Il lui offrit l'eau de la connaissance, réveilla en elle la faim de la chair, unifiant corps et esprit.
Elle comprit alors LA vérité.
Quand ses yeux de chair virent l'arbre Mére au loin, le Rêve d’Hiver , sa voix intérieure, lui soufflait le poison rongeant ses racines.
Lorsqu’elle vit Aden, le Rêve d’Hiver tournoyait et superposait le sceau de Shilen.
Dans chaque être il voyait ses faiblesses et les exploitait.
Est-ce cela qu’on appelle Cataclysme ? Et le Rêve d’Hiver, l’espoir ?
Tant d’espèces parcouraient à présent le continent sans but et sans raison, tant de personnalités à l'âme tourmentée... Il s'en fallait de peu pour qu'à leur tour ils entendent le Rêve d’Hiver, abandonnent leur volonté pour à leur tour servir.
Sa mère l’aurait éviscérée si elle avait pu entendre ses songes. Elle qui et ne faisait aucune concession dans les faiblesses ou l’égarement même moindre de ses congénères…
Molenn, voulant poursuivre la lutte pour l’éveil, songeait qu’il fallait au contraire unifier les valeurs, pas seulement celles des Hommes, mais aussi celles de toutes créatures. La grandeur des plébéiens et ses progrès moraux se jugent sur la manière dont sont traités les êtres
Enfin l'entrée des cavernes fut visible et la croisade était prête à rendre hommage. Après ces décennies, il était temps de rentrer.
Elle songea...Ses enfants avaient dû eux aussi prendre leur envol.
Il fallait un toit, pour elle, pour son Bestiaire, pour en accueillir d’autres, mais aussi des vêtements propres, de l’équipement…
Il semble que bien des choses aient changées ici-bas, et que la tâche allait s’avérer bien plus compliquée que prévu
