L2Dynasties

Nom : Lige-Fer
Prénom : Plon
Surnom : Caillou
Parents : Orphelinat de Sainte Marphr de la bière
Titre :

Sexe : Femme
Race : Nain

Langues parlées : Nain, Commun

Description physique :

Naine rachitique, une tête un peu poussiéreuse, une coiffure "levée du matin", une haleine qui sent bon l'embrun houblonné de la veille.
Plon n'est pas très large d'épaule, pas très épaisse, pas très portée sur son apparence, ni son hygiène.
Sa garde-robe se compose essentiellement de vêtements teintés de graisse, de sueur et de bière.


Comportement social :

Naine très sociable malgré son apparence mal fagotée.
Elle a le rire facile et le levé de coude compétitif. Plon pourrait passer sa vie à table si c'était possible
Débrouillarde et Habile de ses mains, elle sait très bien tricher aux cartes et aux dés.
Elle préfère écouter les gens que de parler d'elle.
Quand elle s'emmerde, elle joue avec ses orteils.
Quand elle a soif, elle joue avec ses orteils.
Quand elle a faim, elle joue avec ses orteils.
Quand elle a peur, elle joue avec ses orteils.
Quand elle tombe amoureuse, elle joue avec ses orteils.
En bref, elle joue souvent avec ses orteils.
Les gens la pensent golemophile et ça l'amuse de laisser planer le doute.


FICHE DE PERSONNAGE

Type de personnage : Main
Age : 37 ans
Archétype :
Métier : Forgeronne et Menuisière,
Compétences :
- Combat : La fuite si possible, coup de marteau si pas possible de fuir, enrage si on essaye de lui voler sa nourriture ou sa boisson. Mais n'est de toute façon pas une grande menace.
- Magie : Les runes, ça lui fiche la migraine, elle ne comprend pas, mais s'il est possible d'en faire à manger ou à boire, elle pourrait être amenée à comprendre très vite.

Alignement : un peu bancale
Maison-famille :
Clan :


Situation financière : Stable
Caractère : Passive, pas vraiment à cheval sur les codes de la haute société, surtout qu'elle ne les connait pas trop.
Curieuse, mais pas maladive, capable de s'instruire si l'effort lui apparait utile à l'amélioration de sa qualité de vie.

Type d’éducation reçue : triviale, l'Orphelinat n'est pas idéal pour une éducation très poussée
Pensée politique : n'aime pas parler politique à table, ni religions, par contre le sexe ça va.

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Croyances et Préjugés :
-Les gens trop propres ont des choses à cacher, car un bain, c'est pour que les champignons ne poussent pas sur la peau ou pour soigner une blessure.
-Les gens qui se parfument sont très suspects, parce que c'est pour camoufler un truc forcément !
-Les gens qui lui offrent des trucs ont pour idée de la lui mettre profond au sens figuré ou au sens propre, donc elle s'en méfie, son anus ne servant que de sortie.
-Les mains sales font mieux la cuisine que les propres, ça donne du gout.
-Les poneys sont plus séduisants que les percherons, principalement, car ils sont mieux taillé à ses yeux.
-Les gens qui parlent tout le temps n'ont bien souvent rien à dire.
-Les orcs ont un gros zizi, les elfes un petit, c'est pour ça qu'ils ne s'aiment pas quand ils ne s'aiment pas.
-La bière ne doit pas être filtrée.
-Une petite tranche de saucisson fait que 1 cm d'épaisseur.
-Le gras, c'est la vie.
-Elle n'aime pas l'eau, car elle ne sait pas nager

bg validé

Plon remuait sa soupe dans le bol tout en repensant à la fuite du jour précédent. Elle se sentait inutile et se demandait comment elle pourrait surmonter ce sentiment de frustration. Alors qu'elle avalait une cuillerée de soupe, elle se brûla la langue et lâcha une série de jurons colorés.

"Nom d'une barbe hirsute, c'est brûlant !"

Les clients de la taverne restèrent stupéfaits devant l'explosion verbale de la petite naine. Comment une créature si petite et apparemment inoffensive pouvait-elle faire trembler les murs avec ses insultes ? Le serveur s'approcha d'elle, prêt à lui dire de faire moins de bruit, mais de manière bienveillante.

"C'est vrai que la soupe est chaude, mais vous n'avez pas besoin de secouer toute la taverne avec vos cris, voyons."

Plon regarda le serveur, ses yeux s'illuminant d'une idée soudaine.

"Mais bien sûr ! C'est ça !"

Elle posa sa cuillère et quitta précipitamment la taverne, laissant sa soupe à moitié finie. Elle se mit à la recherche de quelqu'un doté de la capacité et de la patience nécessaires, ainsi que de l'abnégation pour lui apprendre l'art de crier fort pour donner puissance et robustesse.

Après une recherche approfondie, Plon trouva un ancien maître crieur, un nain sage et expérimenté. Elle lui exposa son souhait de développer sa voix et son pouvoir de persuasion. Le maître, curieux de cette requête peu commune, accepta de prendre Plon sous son aile.

Commença alors un entraînement exigeant et épuisant. Le maître enseignait à Plon les techniques vocales, l'art de projeter sa voix avec force et assurance. Chaque jour, elle criait, hurlait, s'efforçant de surmonter ses propres limites. Le maître, plein de patience, corrigeait ses erreurs et la guidait vers la maîtrise de cette nouvelle compétence.

Les jours passèrent, et Plon s'améliorait. Son cri devint aussi puissant qu'un grondement de tonnerre, et sa voix résonnait dans tout le village. Mais elle apprenait aussi à utiliser cette puissance avec sagesse, à l'utiliser pour inspirer et motiver, plutôt que pour intimider.

Au fil du temps, Plon comprit que la véritable force résidait dans sa détermination, sa persévérance et sa volonté d'apprendre. Elle se rendit compte que l'on pouvait être puissant sans pour autant être imposant physiquement. Elle avait trouvé sa voie, et sa voix, dans l'art de persuader et de donner de la force aux autres.

Désormais, Plon avait réussi à surmonter ses doutes et à trouver sa place dans le monde. Et à chaque fois qu'elle criait, c'était avec la conviction que, malgré sa petite taille, elle avait le pouvoir de faire une différence dans la vie des autres.

Plon avait pris l'habitude de s'éclipser discrètement dès que la nuit tombait. Malgré son apparence chétive et fragile, elle s'aventurait tout juste aux abords de Gludio. Les bruits métalliques et le fracas du bois s'entrechoquant trahissaient son activité nocturne. On pouvait entendre les râles de douleur et même quelques jurons échappant à Plon au cours de ses entraînements.

Elle s'entraînait avec acharnement sur un golem d'entraînement, qui lui rendait chaque coup avec une force implacable. Ses armes d'entraînement se brisaient sans cesse sous l'intensité de ses assauts. Elle y laissait des plumes, sa sueur et même du sang, comme si elle s'infligeait une véritable torture. Pour une personne aussi petite et frêle, cet entraînement était un véritable châtiment. Pourtant, elle ne prenait que de brefs instants pour souffler avant de se remettre au travail. Elle se flagellait sans cesse, car elle ne se sentait toujours pas à la hauteur. Plon avait cette impression dévastatrice d'être inutile, de ne pas être à la hauteur des autres.

Malgré sa douleur, son corps épuisé, elle reprenait sans cesse son entraînement. Encore une fois, encore une fois, encore une fois. Son esprit était rempli de doutes et de peurs, mais elle persistait malgré tout. Ce n'était pas seulement la force physique qui l'animait, mais une volonté farouche de devenir plus forte, de se prouver à elle-même et aux autres qu'elle avait sa place. Dans chaque coup porté au golem, elle cherchait à dépasser ses propres limites, à repousser les barrières qui semblaient l'emprisonner.

Mais dans l'obscurité de la nuit, alors que Plon s'acharnait sur le golem, une lumière brillait dans ses yeux déterminés. Une étincelle de confiance commençait à brûler en elle. Elle se rendait compte que la force ne se mesurait pas seulement en puissance brute, mais aussi en courage, en persévérance et en détermination. Petit à petit, Plon se réconciliait avec elle-même. Elle comprenait que même si elle n'était pas aussi imposante que certains, elle possédait une force intérieure qui la rendait unique. Elle n'avait pas besoin de se comparer aux autres pour se sentir valorisée.

Alors, dans la clarté de l'aube, Plon avait enfin compris. Elle avait appris à s'aimer elle-même, avec ses forces et ses faiblesses. Elle avait appris qu'être petite ne signifiait pas être insignifiante. Elle avait appris que son entraînement acharné ne servait pas seulement à se battre contre des golems, mais aussi à se battre contre ses propres démons intérieurs.

Et à partir de ce moment, Plon continua à s'entraîner avec le même acharnement, mais cette fois-ci avec une confiance retrouvée. Elle était prête à affronter les défis qui se dressaient devant elle, car elle savait qu'elle avait en elle une force inébranlable. Et chaque coup qu'elle portait désormais au golem était empreint de fierté et de détermination.

Subclasses validées

Parmi les débris qu'elle avait rassemblés, Plon découvrit un vieil arc. Il était dépourvu de corde et son bois semblait en piteux état. Cependant, la détermination brillait dans les yeux de Plon, qui prit la décision de le restaurer. Avec habileté, elle confectionna une nouvelle corde et entreprit de redonner vie au bois fatigué. Après de minutieuses heures de travail, l'arc retrouva son éclat d'antan et sa puissance d'antan. Plon le banda à vide, testant sa résistance et sa flexibilité devant une caisse, s'assurant qu'il était prêt pour des défis plus grands.

Après un moment de réflexion, elle prit la décision de tester l'arc dans des conditions plus réelles. Elle se dirigea vers une clairière dégagée, où les arbres formaient un cercle protecteur. C'était l'endroit idéal pour s'entraîner en toute sécurité.

D'une main déterminée, Plon plaça une flèche soigneusement taillée sur la corde tendue de l'arc. Elle ferma les yeux quelques instants, se concentrant sur son objectif, et rouvrit les paupières, le regard fixé sur une cible imaginaire. Elle inspira profondément, relâcha sa prise et la flèche s'envola avec grâce dans les airs, filant droit vers sa cible invisible. Le tir était loin d'être parfait, mais Plon savait qu'elle progressait. En cet instant, elle réalisa que viser n'était pas seulement une question de technique, mais aussi de perception. Elle devait apprendre à ouvrir les yeux, à observer le monde autour d'elle, à sentir le vent, à anticiper les mouvements et à ressentir la tension dans ses muscles.

Avec une détermination renouvelée, Plon reprit ses tirs, corrigeant ses erreurs, ajustant son positionnement. Chaque flèche était un pas de plus vers l'amélioration
Les jours se transformèrent en semaines, et Plon persévéra dans son entraînement avec acharnement. Elle commençait à voir les résultats de ses efforts : ses tirs étaient plus précis, ses mouvements plus fluides. Plon garda en elle une leçon inestimable : l'importance d'ouvrir les yeux, de percevoir chaque détail et d'être pleinement présente dans l'instant présent. Et ainsi, elle continua à viser avec détermination, chaque flèche portant en elle la force de son esprit et de son cœur.

Un jour, alors qu'elle discutait de tout et de rien avec la Directrice du dispensaire de Gludin Nath’rae, Plon appris l’existence un cimetière profané au nord de Gludin. Les tombes en pierre étaient renversées voir cassées, les noms des défunts griffés pour finir dans l'oubli. La tristesse de ce lieu sacré en décomposition toucha le cœur de Plon, et elle sut qu'elle devait faire quelque chose pour lui redonner sa dignité passée.

Elle fit une demande de pierre auprès de l’intendance de Gludin, malgré ce qu’elle pensait des gestionnaires de cette ville. Déterminée à honorer la mémoire des âmes qui y reposaient, Plon se lança dans la restauration du cimetière. Jour après jour, elle se rendait sur place, armée de son savoir-faire ancestral et de sa passion pour la pierre. Avec patience et dévouement, elle nettoyait chaque tombe, Réparait chaque stèle, disciplinait la végétation et redessinait les inscriptions effacées.

Elle renforçait les pierres affaiblies, réparait les fissures et donnait une nouvelle vie aux sculptures funéraires autrefois majestueuses. Son travail était méticuleux, et elle y mettait tout son cœur, convaincue que chaque âme méritait d'être honorée comme il se devait, même des siècles après leur départ.
Le manque de matériaux était flagrant, mais Gludin tardait plus que jamais a donner signe de vie quand à sa demande de pierre. Plon ne se décourageait pas devant les défis que présentait cette tâche colossale. Elle trouvait toujours une solution créative pour restaurer les éléments endommagés du cimetière. Au fil des jours, son labeur commençait à porter ses fruits, et le cimetière reprenait vie sous ses mains habiles.

Les villageois des alentours avaient entendu parler des efforts de Plon et de sa mission pour honorer les défunts. Ils se rendaient de plus en plus fréquemment au cimetière restauré pour se recueillir et se rappeler de leurs ancêtres. Le lieu devint un endroit de paix et de mémoire, un témoignage vivant de la bienveillance et du talent de Plon. Finalement, Plon eu réponse de sa demande de Pierre à Gludin, dans une lettre qu’elle trouva insultante pour son savoir faire et méprisante pour leur propre morts. Elle faisait ça pour Gludin, et pas l’inverse.

Au fur et à mesure que le cimetière reprenait sa splendeur d'antan, Plon se liait de plus en plus aux âmes qui y reposaient. Elle ressentait comme une connexion avec ces esprits du passé, comme si elle portait sur ses épaules la responsabilité de préserver leur héritage.

Finalement, après de longs mois de travail acharné, le cimetière avait retrouvé toute sa beauté et sa grandeur passées. Les pierres tombales brillaient sous le soleil, les inscriptions étaient clairement lisibles, et le calme régnait en maître. Le fruit des efforts de Plon pour des personnes qui ne sont plus.

Elle ne demanda nul paiement pour cela car elle fut plus que déçue par la réponse envoyée par Gludin, qui n'était que calcul politique et insinuation dissimulées. Cependant, pour Plon, la plus grande récompense était le sentiment de paix et d'accomplissement qu'elle ressentait en regardant le cimetière restauré. Son acte de dévotion envers les défunts et sa capacité à redonner vie à un lieu oublié restèrent gravés sur une stèles dédiée aux morts sans nom, qu’ils puissent reposer eux aussi en paix où qu’ils soient.

Plon à toujours été une rêveuse ambitieuse, dont le cœur était empli d'une passion ardente pour les mines, l'artisanat et la richesse que les entrailles de la terre pouvaient offrir. Depuis son plus jeune âge, elle avait été fascinée par les pierres précieuses et les métaux étincelants qui ornaient les bijoux et les armures des nains et des érudits du royaume.
Cependant, une ombre sombre s'était abattue sur Gludio ces dernières années. Les mines, autrefois florissantes, avaient été délaissées et abandonnées a cause des plaies, laissant derrière elles des souvenirs d'une époque révolue. Les mineurs s'étaient éparpillés, cherchant d'autres opportunités pour survivre. Le cœur de la ville, avant les plaies, vibrant d'activité et de richesse, était plongé dans le silence et la tristesse après la libération.

Plon ne pouvait rester les bras croisés face à cette détresse. Elle était convaincue que les mines de Gludio avaient encore un potentiel inexploité et qu'elles pouvaient être réhabilitées pour ramener la prospérité à la ville. Malgré les doutes, elle était déterminée à réaliser son rêve. Elle demanda l’autorisation auprès des responsables pour intervenir librement sur les mines du territoire. Elle commença par étudier l'histoire des mines et recueillir des informations sur leur état actuel. Elle passait des heures à lire des livres anciens et à écouter les récits des anciens mineurs encore vivants. Elle avait soif de connaissances et de sagesse, cherchant des réponses dans chaque détail qui lui parvenait. Avec détermination, Plon décida de se lancer dans la réhabilitation des mines. Elle était prête à relever ce défi audacieux.

Les débuts furent difficiles, car les mines étaient en mauvais état après toutes ces années d'abandon et les matériaux nécessaire à la réhabilitation difficile a trouver. Plon et les ouvriers mineurs de Gludio durent surmonter de nombreux obstacles, des éboulements aux problèmes structurels. Des pénuries divers. Mais à chaque difficulté, ils se relevaient et innovaient, car leur volonté était inébranlable. Plon fit appel à l'aide de la communauté de Gludio, sollicitant les artisans et érudits pour participer à la réhabilitation des mines. Elle demanda du soutient auprès des quelques Héros qui louaient ses service de forge en leur racontant à tous l'histoire de ces mines, autrefois florissantes, qui méritaient d'être redécouvertes.