I - Description
Nom : Aucun
Prénom : Zeira
Surnom : Aucun
Parents : Inconnu
Race : Erthéias
Langues Parlées : Commun (basique), Ertheias,
Physique et morphologie :
Aux premiers abords, vous verez sa chevelure de couleur bleu-verte. Ses cheveux sont coupés courts en carré, ne voulant pas être entravée ou ralentie par ses cheveux. Elle est toute légère avec des cuisses qui démontrent sa dextérité et rapidité. Elle à de longues oreilles velues typique de sa race de couleur blanchatre, et de magnifiques yeux bleutés.
Quand elle est au contact de l’eau, ses jambes fusionnent pour devenir une queue de sirènes aux magnifiques écailles écarlates, bleutées aux reflets arc-en-ciel. Déployées, elles l'agrandissent légèrement liées aux nageoires, et quelques traits plus foncés semblent se dessiner vers ses côtes.
Elle porte souvent des habits très légers, toujours sous ce sentiment de liberté.
Comportement Social :
Pour l’instant, cette jeune Ertheias sort d’un traumatisme. Elle sera différente de sa nature d’ordinaire joviale et extrêmement curieuse, dynamique et chantante sous les brises des différents endroits de ce continent. Elle reste cependant totalement ignorante des fléaux et aura tendance à minimiser tous les dangers liés à cela. Pour elle, sa plus grande peur sont les autres, détestant être touchée frôlée.
II - Fiche Personnage
Type de personnage : REROLL
Archétype :Mutante
Age : 65 ans. Arrivée il y a 5 ans sur les terres connues.
Alignement : Loyale neutre
Compétences :
- Magie :Vent. Classe des Ssurs.
- Combat : Rudiment sur déplacements rapide, à des jambes solides.
Métier : Ancienne créature du cirque
Situation Financière : Pas d’argent
Caractère :Traumatisée
Type d'éducation reçue :Base Ertheias
Pensée politique : Aucune.
Maison/Clan : Ethnique de la classe mage, les Ssurs
Croyances :Sayah
III - Histoire
Je suis venue sur le continent connu pour explorer, découvrir. Je voulais être fière de moi en prouvant à mon peuple qu’une fille de Sayah peut apporter son vent de fraîcheur. Depuis Faenor, j’ai pris un bateau pour Heine. Une fois débarquée, suivant mes instincts, j’ai parcouru quelques contrées sur ce nouveau continent, ou rapidement je me suis retrouvée dans une ville que les habitants nomment Dion. Cette ville m’a frappée par sa faculté à avoir des humains et des sombres qui exploitent d’autres humains et sombres, dans une forme de violence et de soumission intrigante. Mais ce qui m’a marquée au début, c’était de voir des mesures se mettre en place pour, ce qu’il dise, des personnes prises de signe de mutation. Certaines personnes étaient misent de côté car des différences semblaient se dessiner sur leur physique. Alors ma curiosité poussa à aller voir et je vis les premiers mutants, aux traits animaux sans réel choix d’animal, tout dépendait probablement d’un facteur, mais il était inconnu.
J’ai donc poursuivi mon chemin comme d’habitude, ou après avoir vu les mutants j’ai été pêché pour me ressourcer un peu. Il faut dire, je parcours énormément de distance à pied, ça donne faim ! Ensuite j’ai parcouru ma route vers les lacs forestiers, curieuse de voir ce peuple elfique et leurs croyances avec la nature dont j’avais entendu parler a Heine. Je me suis approchée d’un lac, que l’on m’a indiqué comme étant un lac qui porte le même nom que la famille qui gouverne ses terres : Iris. Il est vrai qu’il était joli, grand, magnifique. Et j’ai été prise d’une envie de m’y baigner. L’eau était douce, l’harmonie, une page à part, hors du monde et du temps sur ce continent où tout semble prospère et rapide.
J’y suis restée un moment, y venant régulièrement entre plusieurs visites au village et ses alentours, jusqu’au jour où j'ai commencé à ressentir des picotements dans les jambes. Comme si quelque chose essayait de les rapprocher, de les fusionner. Au début, je ne me suis pas inquiétée et j’ai cessé d’abuser de la douceur de l’eau du lac. J’ai repris ma route vers la cité de Gludin, mais je n’ai jamais réussi à atteindre ma destination. Un jour de pluie abondante, sur les terres neutres, quelque chose n’allait plus. Plus j'avançais, plus c’était douloureux, et quand j’ai cessé de marcher, des écailles étaient sur mes jambes, et les deux se sont rejointes pour ne former qu’une seule extrémité en forme de queue de poisson. J’étais paniquée, je n’arrivais plus à avancer et plus l’eau ruisselait sur moi, plus cette forme était clairement présente : je me transforme en une créature semi aquatique, que selon les quelques légendes que j’ai entendues de ce monde, sont nommées sirène. Même mes cheveux ont changés de couleur pour devenir bleus ! Mais je ne comprends pas, j’étais perdue et bloquée au sol, incapable de bouger.
Au loin, j’entends des bruits de ce qu’ils nomment chevaux. Mais il y en avait beaucoup, énormément, j’ai dû rouler pour me pousser du chemin. Il s’agissait d’un long convoi, avec de grosses roulottes. Et ce convois s’est arrêté, et un homme avec un drôle de chapeau s’est adressé à moi, avec un large sourire. Il m’a couverte sous une longue cape, il semblait bienveillant. Il me disait vouloir m’aider et, de toute fàacon, sous ma condition j’étais incapable de faire quoi que ce soit. Il m’a guidé jusqu'à sa roulotte, et à commencer à discuter auprès d’un feu pour me réchauffer de la pluie. Cela m’a fait un bien fou de me sécher, quand j’ai ressenti à nouveau quelques picotements, plus libérateurs j’ai envi de dire que ceux qui m’ont changés. Il m’a demandé d’observer de plus près ma queue de sirène. Alors j’ai retiré la cape et sous ma stupéfaction, c’était à nouveau mes jambes ! Il avait un regard fasciné, et il me proposa une chose étrange, que je n’ai pas comprise au début : il me proposait de faire le tour du monde, de l’aider dans mon exploration du monde, et de pouvoir rencontrer plein de personnes ! Mais qu’il fallait que je sois bien protégée et que je sois consentante pour ce tour du monde. Alors il m’a tendu un papier, et j’ai mis une croix pour signer car je ne sais pas lire ni écrire la langue commune. Au moment de la signature, j’ai commencé à ressentir quelque chose d’étrange à mon cœur, comme si une chaîne venait se lier autour. A ce moment la, la caravane s'arrêta. Il me prit dans ses bras car on allait repasser sous la pluie, et il voulait voir ma transformation. Il à constaté en lâchant un large rire la fusion de mes jambes et l’apparition des écailles, les changeantes en queue de sirène. Il était fasciné et c’est avec un sourire très large qu’il m’a conduit a, selon ses dires, ma roulotte. J’étais toute contente, et quand il l’a ouvert, avec deux fagots de paille à l’intérieur, sans aucun confort ni fenêtre. Il m’a jeté à l’intérieur comme un vulgaire sac de fruit, et il a complètement changé d’air. Il m’a dit
“Je suis Zervian le Dompteur Fou, et tu es à moi, Sirène ! Tu feras ce que je te dis, quand je te dis. Tu feras le tour du monde et tu me rapportera de l’argent ! Si tu obéis, tout se passera bien ! Sinon…”.
Il se mit à claquer des doigts, et mon cœur s’est serré si fort dans la poitrine que j’ai cru que j’allais mourir. J’ai tenté d’incanter un sort magique pour l’arrêter et j’en était incapable ! J’étais prisonnière, à lui…
Rapidement, j’ai cru entendre comme quoi il fallait aller à Giran présenter sa nouvelle attraction. Quand il installa le cirque, j’étais dans une tente et j’entendis dehors qu’il fallait venir admirer la monstrueuse sirène. Les gens se pressaient pour venir voir l’être que j’étais, attachée dans une cage, ou les gens me lançaient des seaux d'eau pour voir ma queue se changer. Je n'avais qu’un simple soutien-bonnet en forme d’écaille, et une jupe comme effet sur moi. J’étais ligotée, affamée. Il avait pris le soin de montrer que l’avant de mon corps, car l’arrière était couvert de lacération de ses coups de fouets. Je pleurais mais les gens ne le voyaient pas, j’étais un jouet, une propriété, et j’ai subi bien plus d’humiliation qu’il n’y a de tempête sur ce monde. Il reproduit cela entre Giran et Oren, jusqu'à ce qu’un exode stoppe la route du dompteur.
Il m’a maintenue prisonnière pendant 3 années, sans sortir de ma cage, avec peu de lumière. De temps en temps, il venait pour s’assurer que je suis toujours “transformable”. Mes rares sorties étaient quand j’avais réussi à me transformer rapidement, mais cela ne dépendait pas de moi. Il me dressait pour que mon changement soit plus rapide, plus visuel pour le spectacle, mais mon corps ne réagissait qu'à lui. Un jour, j’ai entendu le cocher hurler “Maitre, nous sommes arrivés à Gludio ! On va pouvoir se planter là et trouver de nouveaux spectacles !
Bruits de marteaux, cohues, j’entends un peu d'agitation dehors… je suis terrorisée à l’idée de devoir subir à nouveau l’humiliation publique d’une foule crédule… Puis le silence, puis l’animation, mon coeur explose à nouveau de douleur ! Est-ce ma fin ? Le dompteur a t’il sombré dans la folie ?! Je panique,j’entend des cris, les créatures du cirque affolées ! Puis un hurlement qui ne semble pas du cirque, un hurlement comme des loups, puis plus rien… Je ressens d’un coup comme une libération à mon cœur, comme si quelque chose avait éloigné le dompteur. Mais j’étais terrorisée, je n’arrivais pas à hurler…
La roulotte s’ouvre… Une dame en armure me regarde et me sourit. J'ai peur. Mais ce n’est pas lui ! Sous l’émotion et la brise caressant mes oreilles, je bondis en dehors de la roulotte mais il pleut et mes jambes se changent, et je m’effondre, encore sous la brume du maléfice. Je fixe le ciel gris, la pluie balaie mon visage, mes cheveux en bataille sur l’herbe humide. J’entends des voix… Un nouveau chapitre de ma vie commence…
