Nom : Tenjou
Prénom : Kamigan
Surnom : Kami
Parents : /
Titre : L’œil de dieu
Sexe : Femme
Race: Naine
Langues parlées : Nain, commun
Description physique :
Elle mesure environ 1m50, les cheveux pourpre, le tain pale. Elle ne fait pas ses 100 ans, elle a un visage joyeux et accueillant, une bouille d’enfant. Elle est toujours bien coiffée et apprêtée. Elle aime les robes et adore changer de tenue régulièrement. Elle ressemble a beaucoup de ses congénères et est souvent confondue avec d’autres.
Comportement social :
Elle est farceuse, elle aime rire, mais n’a pas beaucoup de respect pour les règles. Par exemple, ça ne la dérange pas de voler pour son compte personnel. Cependant, lorsqu’elle rejoint une cause ou un groupe de personne, elle les fait passer avant elle. Elle est extrêmement loyale, et peu vite virer à l’agressivité lorsque quelqu’un de son groupe est menacé. Lorsqu’elle se lie d’amitié avec quelqu’un, c’est pour de bon et elle fera tout son possible pour aider cette personne et garder cette amitié.
Elle n’aime pas être prise pour une petite fille, ce qui arrive régulièrement au vu de sa petite taille et sa bouille d’enfant. Elle n’a pas encore d’intérêt politique, mais elle ne s’en détourne pas complètement, elle aime savoir ce qui se passe et pouvoir réagir en fonction. Elle est très observatrice mais se réfugie souvent dans ses préjugés envers les autres races. Elle apprécie particulièrement les nains car elle estime qu’ils sont loyaux comme elle.
II - Fiche personnage
Type de personnage : Main
Age : 100 ans
Archétype : /
Métier : Mineuse/bandit
Compétences :
- Combat : aucune
- Magie : Magie du vent
Alignement : Loyal neutre
Maison-famille : /
Clan : /
Situation financière : Pauvre
Caractère : Neutre
Type d’éducation reçue : Dogme nain
Pensée politique : Aucune
Croyances : Maphr
Préjugés :
- Elfes : Bons, élégants, paisible
- Humains : Terre à terre, têtus, ego
- Kamaels : Hautains et imbu d’eux-mêmes.
- Nains : Rustres mais loyaux.
- Orcs : Fruste et basé sur l’honneur.
- Sombres : Malsain, fourbe
- Artheias : Neutre
III - Histoire
Comme tous les nains, Kamigan est née dans les montagnes froides et hostiles. Cependant, cette nuit-là, la lune arborait sa plus belle blancheur. D’une intensité sans pareil, c’est comme si elle regardait la scène depuis le ciel, pleine, prête à assister à la naissance d’un être sans pareil.
Mais ce fut sans grand bruit et sans fioriture, mais dans une nuit très venteuse, que naquis cette petite naine de parents sans histoire. Elle fut nommée Kamigan, l’œil de dieu. En référence à l’apparence de la lune de cette nuit, ressemblant à un œil géant qui observait cette terre dans la tourmente.
Tout comme ses parents, elle fut élevée comme une Maphrienne. Dans ses premières années et resta dans les montagnes et appris les pratiques de l’agriculture, le commerce et la forge. Mais très vite ces parents et ses amis remarquèrent que la petite fille peinait au travail physique. Alors que ces amies naines soulevaient des tonneaux dès leurs plus jeune âge, Kamigan préférait lire des livres sur le monde et sur la magie, qu’elle trouvait fascinante.
Les années passaient et sa fascination pour la magie et les races extérieurs grandissait. Des pratiques méconnues des nain, qui eux travaillaient surtout la terre et le métal, étaient pour elle source d’inspiration et de motivation. Peu à peu elle s’éloigna de ses amis, qui ne comprenaient pas sont engouement pour toutes ces choses étranges. Ses parents, eux, la soutenait dans son apprentissage, ils lui apprirent les valeurs qu’ils prônaient, comme la loyauté, la dédication et la persévérance. Comme elle n’était pas vraiment comme les autres et devait se battre pour se faire entendre, le respect légendaire des nains ne fut pas l’une des valeurs qu’elle décida de perfectionner…
Ses parents étaient fiers d’elle, car avec le temps, elle avait acquis beaucoup de connaissance théorique sur le fonctionnement de la magie et le fonctionnement du monde. Ils pensaient qu’elle pourrait enseigner ces choses dans de grandes écoles humaines ou elfiques. Mais un soir, le destin en a décidé autrement.
Il faisait noir cette nuit-là. Le vent soufflait comme jamais dans la montagne, fuyant à travers les tunnels tel des cris de douleur. Kamigan finissait de ranger les outils de ses parents dans la cabane derrière la maison familiale. Elle avait alors 25 ans. Alors que l’on sentait déjà le doux parfum du repas préparé par sa mère, flotter à travers les minces fenêtres de la maison, un grondement retenti non loin de là. Les bruits de roche cassés et d’éboulements étaient courants dans cette région, au vu de toute l’activité des nains dans les tunnels. Mais cette fois ci, c’était un grondement organique, comme animal.
Son père ouvra violement la fenêtre qui faisait face aux mines, laissant échapper un « oh non ! ». Tout comme le village entier, sorti en trombe de leur maisons, Kamigan était inquiète. De vieux amis à elle se trouvaient encore aux mines à ce moment-là.
- Que ce passe-t-il ?! demanda-t-elle à son père, encore accoudé à la fenêtre, le regard cherchant désespérément quelque chose dans la montagne.
- Rentre tout de suite ! lui hurla-t-il complètement paniqué.
Elle s’exécuta, et tandis qu’elle rangeait son manteau elle vi son père courir dans tous les sens, s’équipant d’une masse pour minerai dur et de bougies pour casque de mine. Il marmonnait frénétiquement alors que sa femme tentait de la calmer et de lui donner une ration du potage qu’elle avait préparé avec les légumes du jardin.
- Je dois me dépêcher ! Ils ont creusé trop profond ! Ces jeunes, il faut tout leur apprendre !
Il agrippa encore son manteau et sans que la petite ne pu dire quelque chose, il était parti. La mère de Kamigan était inquiète, elle faisait les cent pas dans la maison, les yeux dans le vide, imaginant tous les scénarios possibles. Malheureusement, son père était responsable de la branche du tunnel dont le bruit venait de sortir, les jeunes devait seulement finir et ranger le matériel ce soir-là, mais visiblement, certain trop cupides, ont continué à avancer… un peu trop loin…
Sous le choque de voir ses parents ainsi, la jeune naine attrapa une veille branche qu’elle avait laissé dans l’entrée. Elle couru à travers les sentiers, suivant son père d’un peu plus loin, qui lui, s’engouffra déjà dans le tunnel. Il faisait frai, mais le vent soufflait fort, il faisait noir et la petite n’avait pas de lampe, elle essayait tant bien que mal de suivre le chemin à travers les pierres, mais elle se repérait grâce au tunnel au loin, partiellement éclairé.
La lune apparue a travers les nuages, pleine, lumineuse et blanche comme un œil géant, avide de savoir ce qui allait se passer. Le chemin commença à s’illuminer de sa pâleur, montrant ainsi à la petite la direction pour rejoindre son père. Elle avait le cœur qui battait plus vite que ses pas, le souffle court et le visage en sueur, elle arriva sur un plateau, menant à l’entrée de l’antre d’où provenait une odeur nauséabonde. Elle réalisa à ce moment là que la lumière qu’elle suivait depuis le début n’était pas celle de torches…
S’extirpant du tunnel avec difficulté et râle, une créature gigantesque hurla comme si elle venait de respirer de l’air pure pour la première fois. Elle devait faire quatre fois la taille de la petite naine, qui dans un étonnement brutal, tomba en arrière sur le sol froid. La créature s’égosillait la tête vers le ciel, ce qui la grandissait encore, mais on pouvait du coup apercevoir les dessins rougeoyant de son torse illuminer tout le plateau et éclairer la face de la montagne. Elle avait deux bras énormes comme de la pierre agglutinée mais solide comme le métal forgé par les nains. L’immonde monstre retomba sur ses bras faisant trembler le sol et mis face à face les deux seuls être présents sur le plateau.
A ce moment-là, beaucoup de questions fusait dans l’esprit de la fêles petite fille. Où est son père ? Que sont devenue les autres nains dans la mine ? Sont-ils mort ? A cette simple pensé, la petite trembla de terreur. Mais elle ne pouvait pas se permettre de se perdre dans sa tête. La bête était là, devant elle, et grogna d’un air hostile. Visiblement, les nains de la mine l’avaient réveillé et elle n’était pas contente. Mais la jeune naine se ressaisi, elle se releva et se souvenue des livres qu’elle lisait, cette créature y était mentionnée. C’était une créature mythique dont les légendes mettaient en garde. A force de creuser, les nains l’avaient délogée.
Le monstre préparait une attaque, mais instinctivement, Kamigan se mis en position de combat, comme si toutes ses lectures prenaient vie à travers son corps. Elle plaça ses mains devant elle formant un cercle, et comme si elle l’avait déjà fait, elle sentie un flux à travers ses bras, une boule d’air tournoyant surgie d’un coup devant elle et se propulsa vers la créature qui la réceptionna en pleine tête. Pour la première fois, toutes ses connaissances théoriques coulèrent à travers elle pour se matérialiser, elle venait de mettre en pratique ses connaissance et réalisa que même les nains étaient capables de magie.
Le choc que la créature reçue fut tellement violent qu’elle mourut sur le coup et commençait à s’effriter, la rougeoyance sur son torse s’estompant.
Quelques instants plus tard, tous les nains sortir de la mine, titubant et boitant, un peu amoché, mais son père était là aussi. Le monstre avait dû sortir au plus vite, bousculant les nains sur son passage, mais aucune perte ne fût à déplorer. La lune, comme satisfaite, retourna se cacher derrière les nuages, laissant les amis et la famille fêter la fin heureuse de cet évènement. Mais ce n’était que l’annonce des futures plaies dont le monde allait être témoin. Mais pour l’instant, Kamigan, sa famille et ses amis, partagèrent un bon repas, heureux et fier d’avoir une magicienne au village.
Depuis cet évènement, la petite naine avait grandi, elle approfondissait ses connaissances théoriques mais aussi pratiques. Les plaies s’abattirent sur le monde donc elle décida de quitter le village pour apprendre de nouvelles magies, rencontrer d’autres races et parfaire ses connaissances, espérant pouvoir aider des gens mais aussi s’enrichir grâce à son savoir. C’est ainsi qu’elle prit la direction de Gludin, le jour de ses 100 ans.
