[HUMAIN] VOLKIEL

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Paradoxe
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[HUMAIN] VOLKIEL

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DESCRIPTION DE PERSONNAGE

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Nom : inconnu
Prénom : Volkiel
Surnom : mon loup
Famille : Père: Garrok / Mère : Sohalia /Nombreux frères et sœurs (Situation inconnu)

Titre :Aucun

Sexe : Masculin
Race : Homme

Langues parlées : Commun, orc , notion d'elfe

Description physique : Volkiel et un beau jeune homme de 20 ans grand et massif de plus de deux mètre. Il à les cheveux long en pagaille et une un petite barbe hirsute. Son corp musculeux et couvert de nombreuse cicatrices. Son apparence et en parfaite harmonie avec ces condition actuelle de vie sauvage. Le point le plus marquant autre que ça carrure, son ces deux pupilles jaunes et brillantes perlant sur un visage doux et sensible. (Amener à changer)

Comportement social : A l'opposé de son physique, Volkiel et d'une grande timidité et naïveté. Il ne va pas s'imposé et ne se dirigera pas vers les inconnues. Il possède par contre un sens aigue de la justice et s'opposera à ces instincts pour protéger les autres. Une fois la phase de mise en confiance passé, il est quelqu'un de foncièrement gentille et affectif.


FICHE PERSONNAGE
Type de personnage : Reroll
Age : 20
Archétype : Lycan
Métier : Notion de Chasse et de Culture de la terre

Compétences :
- Combat : Maitrise du combat à l'épées lourdes apprise par son père
- Magie : Aucune

Alignement : Loyal Bon
Maison-famille : aucune
Clan : aucun


Situation financière : néant
Caractère : Timide et réservé
Type d’éducation reçue : Familiale et Convivial basé sur la compréhension et l'ouverture d'esprit que se soit en vers les autre races ou croyances
Pensée politique : aucune
Croyances : Connais l'ensemble des dieux et les respectes sans pour autant en prier un en particulier.
Préjugés : Aucun
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Paradoxe
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Re: [HUMAIN] VOLKIEL

Message par Paradoxe »

Histoire

Chapitre 1 l'enfant
Personne ne connaît ces parents, personne ne sait comment il est arrivé là, et personne ne sait comment il se nomme. Mais dans ce petit village isolé de la région d'Elmore. Un jeune garçon passa sa petite enfance dans un petit orphelinat.

Celui-ci était financé par deux riches bourgeois de la région. Ces deux philanthropes étaient adorés de tous. L'un était très extravagant et venait fréquemment rendre visite à l'orphelinat. L'autre, plus introvertie, semblait s'occuper de toute la partie administrative pour les adoptions.

Le petit sans nom avait été recueilli bébé dans ce lieu chaleureux.

Il était gentil, poli, aimable et joueur. La seule chose sur lui qui dénotait des autres était ces yeux jaune brillant. Comme tous les enfants, il était aventureux et chamailleur. Il n'était pas le dernier à suivre les autres dans leurs bêtises. Mais rien n’avait préparé à cette nuit-là.

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Il était dans sa huitième année, c'était pour lui une journée spéciale. Pour la première fois, vu qu'il était très sage ces derniers temps, il avait le droit à une chambre individuelle. Tout content, il passa une très bonne après-midi et alla se coucher dans sa nouvelle chambre.

Notre cher bourgeois excentrique était présent ce soir-là, ce qui n'avait rien d'inhabituel. Mais soudain, pendant la nuit, dans la chambre du petit, il y eut des cris, des hurlements et de l'agitation. On ouvre la pièce d'où prévient le raffut qui dévoile une vision d'horreur composée d'entailles, de chair et de sang.

Il ne garde aucun souvenir ce soir-là, hormis le sang qu'il avait sur ces habits et des flashs rouges mêlant la colère et la rage. Mais depuis cette nuit, on pouvait maintenant se lire la peur et l'effroi dans les yeux de ceux qui le regardaient. Les choses ont maintenant bien changé pour lui et il se pose énormément de questions. Pourquoi les enfants n'ont plus le droit de jouer avec moi, pourquoi les adultes me regardent comme ça, pourquoi dois-je maintenant dormir seul et enfermé à la cave.

Les jours, les mois et les années passèrent et l'isolation était de plus en plus présente pour lui, ainsi que la colère et la rage. Le gentil garçon n'était maintenant plus qu'une âme en peine, isolé dans les ombres. La seule chose qu'il savait, c'est ce que l'on disait de lui. Monstre, barbare, sale bête, effroyable créature, abomination, ainsi que les marques effrayantes et profondes qu'il voyait apparaître sur les murs du cachot qui lui servait de chambre.

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Paradoxe
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Message par Paradoxe »

Chapitre 2: l'amour improbable


Un orc et une elfe, quel drôle de couple, avons-nous là. L'un considéré comme un rustre sans âmes aimant la violence, et l'autre une douce fleur aimant la poésie et la nature.

Mais les apparences sont trompeuses, il savait certes manier des armes lourdes et destructrices et sa magie tribale était effrayante. Son corps massif et tatoué, tout muscle était couvert de cicatrices. Pourtant, il était maintenant doux comme un agneau, il avait connu les affres de la guerre. L'horreur, les cris, les pleurs, le sang et la mort omniprésente. Il ne voulait plus de tout cela.

Elle avait la beauté sylvaine, de longs cheveux blancs voletant au vent, un visage gracieux et des pupilles claires. Son corps était élégant et élancé, mais attention à vous, elle était une mercenaire impitoyable avec un langage cru qui n'avait pas peur de se salir les mains.

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Leur première rencontre fut chaotique, elle était à la poursuite d'une imposante créature, effrayant tous ceux qui passaient par la forêt. Elle avait été engagée par les villages alentours. Accompagnée de ces deux acolytes canins qui la suivent depuis des années, elle s'enfonce dans la forêt épaisse suivant la trace de ladite créature.

Ce jour-là, et comme à son habitude, il se balada de ci de là à travers les bois, profitant du bruit de la rivière et du chant des oiseaux et aidant ou soignant même les animaux si l'occasion se présentait. Il était allongé là sous un bosquet touffu à l'abri de la lumière quand soudain un craquement se fit entendre. Il eut à peine le temps de se retourner que deux loups lui sautèrent dessus, suivis de près d'une elfe guerrière l'arbalète à la main. Elle s'apprête à tirer lorsqu'elle entend des rires Humain provenant de la bête. Interrogative, elle se rapproche et voit ces deux compagnons lécher le visage de l'orc. Dans les sourires, les rires et les papouilles, il s'exclama.

-Calmé vous mes jolis, oui vous êtes mignons

Dans l'incompréhension de la scène, car elle avait donné un ordre d'attaque à ces bêtes, l'elfe grogna.

— Mais Bordelle, il se passe quoi là ? Et tu es qui, putain ?

L'orc de plus de 2 mètres, couvert d'une énorme peau de loup blanc couvrant tout son corps, se lève.

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Il tend son énorme main vers elle et reprend la parole.

— Bonjour Mademoiselle. J'espère que je ne vous ai pas fait peur. Je suis désolée si c'est le cas. Je me nomme Garrok.

Toujours colérique, elle frappe sa main de la sienne, mais celle-ci ne bougera pas. Le tenant toujours en joue, elle siffle ces compagnons qui reviennent au pied de leur maîtresse, puis elle réplique.

— Qu'est-ce que tu leur as fait enfoirer, tu les as ensorcelés avec ta magie.

— Absolument pas, pourquoi ferai-je une chose pareille à ces deux magnifiques spécimens ? Je vous félicite d'ailleurs pour les bons soins que vous leur apportez. J'en déduis que vous n'êtes pas une mauvaise personne et surtout pas une braconnière.

-D'où tu peux savoir des choses sur moi, tu te prends pour qui ? Tu ne me connais pas, et je ne te connais pas, mais tu es possiblement ma cible.

-Ta cible ? Et qu'est-ce que l'on me reproche ? De faire peur à ceux qui détruisent la forêt, tue plus que de raison et font souffrir inutilement les plus faibles. Car si tu es d'accord avec eux, tu ne vaux pas mieux.

— Pourquoi, je devrais te croire, Connard. Tu les accuses de braconnage, alors que tu te balades avec une peau sur le dos.

* Sa main précédemment tendue viendra caresser délicatement l'espèce de fourrure, une larme perlant sur sa joue. *

— Elle s'appelait Skoell, elle m'a accompagné de nombreuses années, elle a été ma plus fidèle compagne et si je suis encore là aujourd'hui, c'est grâce à elle.

*Elle marmonne*

— Un orc qui pleure, j'aurai vraiment tout vu !

– Après, si tu ne me crois pas, suis ton instinct ou celui de tes compagnons. Penses-tu réellement qu'ils ne m'auraient pas attaqué si j'avais du sang sur les mains.

*Dans un soupir, elle abaisse son arbalète. *

-Putain... ! Qui va me payer du coup… ?

Les loups commencent à grogner, un craquement, l'elfe se retourne et tombe nez à nez avec une énorme créature.

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Un loup gigantesque, de la rage dans les yeux, une proie dans sa gueule pleine de sang. Elle s'arme pour l'abattre, la créature lâche sa proie et bondie la gueule sanglante ouverte. Si elle ratte sa cible, elle est morte et elle le sait… Sa vision se brouille, le carreau part… Pas de gémissements… Mais des grognements et pourtant, il n'y a pas de douleur, elle est toujours en vie… La netteté revint… Devant elle, l'orc, le carreau figé dans son corps, entre ses mains, une énorme épée émoussée sur laquelle s'est abattu les crocs de la bête.

Il grogne, fixant la bête dans les yeux.

---Tes petits vont bien... Elle n'est pas méchante... Elle ne leur a rien fait… Alors calme-toi !

L'elfe, sous l'incompréhension, se retourne, elle entend de légers jappements et voit deux petites truffes déplacer d'un terrier qui était jusque-là caché par l'orc.

La créature lâche doucement la lame et va récupérer sa proie lentement sans lâcher du regard le petit groupe.

— Éloignons-nous… *Grommela l'orc*

— Mais la créature existe, elle va tuer si nous ne l'arrêtons pas.

*Il soupire*

— C'est une fenrir, elle est descendue de la montagne pour mettre bas en sécurité. Si on la laisse encore tranquille un mois, elle repartira avec ces petits… Mais tout le monde préfère régler les choses par la violence ou l'appât du gain… Il faut protéger les…

Sa phrase non terminée, il s'effondre face à terre. La peau de bête d'un blanc immaculé tourne au rouge carmin à l'endroit où le carreau était planté.

Il recouvre les yeux deux jours plus tard dans un sursaut.

Une voix féminine s'exprime

-il vont bien ne t'en fait pas...

Il cherche des yeux d'où provient ladite voix et il tombe sur l'elfe qui a veillé sur lui et soigné sa blessure mortelle. Il la remercie pour son geste et dans une insulte affectueuse, elle fera de même.

De là, une discussion et une profonde complicité commença entre les deux.

Ce racontant leurs histoires, leurs passées, leurs cicatrices.

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Paradoxe
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Message par Paradoxe »

Chapitre 3 : révélation

Cela fait maintenant plusieurs décennies que notre duo atypique se côtoie. De franc camarade Il forme maintenant un couple heureux. Ils avaient l'habitude de se mesurer l'un à l'autre pour savoir qui était le plus compétant. L'orc ne gagna jamais un combat. Ils bougeaient ici et là tout en travaillant en tant que mercenaire, chasseur, chercheur. T'en que la mission suivait leurs principes, cela leur convenait.

Mais cette vie de bohème commençait à les fatiguer, ils commençaient à se projeter vers quelque chose de plus casanier. Cherchant une terre fertile sur laquelle s'arrêter, ils s'arrêteront dans un petit village reculé pour se reposer.

D'étranges rumeurs circulent dans celui-ci. Parlant d'un enfant maudit, qui aurait tué le bienfaiteur de la ville. Le plus étonnant, lorsque l'on creuse celle-ci. C'est que ledit enfant sera toujours gardé dans l'orphelina et qu'aucune enquête n'a été menée à la demande de l'autre bienfaiteur. Tout ça sonna louche aux oreilles de nos deux comparses qui décidèrent d'enquêter plus en profondeur.

Ils se rendirent à l'orphelinat pour en apprendre plus. Celui-ci était étrangement situé à la périphérie du village. Il n'y avait maintenant plus beaucoup d'enfants qui l'habitaient et ils étaient tous très jeunes. Les adultes n'avaient qu'une réponse, aller voir le conte si vous voulez adopter un enfant, et les enfants ne semblaient rien de cette fameuse histoire. Seule une petite viendra tirer le vêtement de l'orc.

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– Vous venez pour nous adopter.

Il répondit avec bienveillance.

— Non, ma grande, on cherche un petit garçon maudit. Tu en as déjà entendu parler ?

Elle pointait du doigt une étrange marque sur un mur, elle était profonde, semblable à celle d'un animal. Leur présence et leur curiosité semblaient trop gênantes et on leur sonna de partir.

Ils feront le gai devant la bâtisse cette nuit-là, mais mis à part par les loups qui sembleront agités, mais ils ne remarqueront rien.

Le lendemain, ils prirent la direction du logement du Conte qui se trouvait à deux jours de marche d'ici. Celui-ci était immense et somptueux, mais bizarrement, trop bien gardé pour les activités présumées de son processeur. En premier lieu, ils rentrèrent en contact avec un intendant qui leur expliqua qu'il fallait prendre un rendez-vous, que les procédures étaient longues, mais que le résultat en valait la chandelle, car ils ne trouveront pas mieux ailleurs. Le discours était malsain, il semblait parler des enfants comme du bétail. L'elfe montrait des signes de rage montante, mais l'orc réussit à la calmer. À force d'assister et surtout grâce à un honteux marchandage, il réussira à voir le conte le surlendemain. Il était froid et fermé. Son visage était inexpressif, il prétendait ne rien savoir et leur expliqua que les enfants de l'orphelinat étaient déjà tous en procédure pour une adoption. Ils repartirent bredouille. Se seraient-ils fourvoyés ? En chemin pour retourner à l'orphelinat, ils croisèrent une calèche. Ils entraperçurent à travers le rideau la petite fille de l'orphelinat. Ils décidèrent donc de les suivre pour en avoir le cœur net.

Arrivés à une riche bâtisse, ils virent la petite fille descendre et se diriger à l'intérieur. Elle fut d'ailleurs la seule à les remarquer, leur faisant même un sourire avant de pénétrer dans la maison. Deux jours passèrent sans aucun mouvement. L'elfe commençait à s'inquiéter. Nous devrions aller voir. Mais l'orc optimiste disait que tout devait bien se passer, qu’ils faisaient peut-être fausse route et que toutes les rumeurs étaient infondées. Ce ne sont pas des monstres non plus.

Ils restèrent à l'affut encore quelque jour. Mais toujours rien. Pourquoi la petite fille n'est pas dehors pour jouer, alors que les chiens de garde oui. Un soir, un groupe de petite vertu débarqua et ils furent accueillis avec un grand sourire. S'en était trop, ils décidèrent de pénétrer le bâtiment. L'intérieur était à l'opposé de l'extérieur. Une ambiance glauque et malsaine se faisait sentir. De l'agitation semblait venir du sous-sol. Ils descendirent discrètement et tombèrent sur une vision d'horreur. De débauche, de sang et de larme.

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L'elfe sorti les armes a massacré tout le monde.

L'orc horrifié avança lentement vers une petite fille enchaînée. Malgré sa métamorphose brutale due au traitement subi, il l'a reconnu tout de suite. Il la prit délicatement dans ses bras.

D'une petite voix fluette, elle dit.

– Vous êtes venus pour m’adopter ?

L'orc abasourdi répondit.

-Oui...

– Super, je vais enfin avoir une maman et un papa…

Ce furent les derniers mots qui purent être entendus de la pauvre enfant…

L'agitation et les cris ameutèrent la garde, dont un monstre de puissance tout en armure de plaque équipé d'une masse. Surpassant l'elfe, elle se retrouva projetée dans le décor, demandant de l'aide.

Mais l'orc n'entendait que dans sa tête : Ça va aller… On fait fausse route… Vous allez nous adopter… ? Ce ne sont pas des monstres.

Le guerrier en armure rie de la situation en voyant l'orc tétanisé. Il leva son énorme masse et frappa avec violence.

En une fraction de seconde, l'orc arrêta la masse d'une main. Puis il déposa délicatement la petite fille et se retourna. Ces yeux étaient injectés de sang et des pupilles ardentes fixèrent le garde. De petites flammes commencèrent à émaner du corps de l'orc. En 20 ans, l'elfe ne vit jamais l'orc utiliser une seule fois de la magie. D'un geste vif, la lame émoussée de l'orc fend en deux le garde dans le sens de la hauteur. Puis l'orc commença à avancer, trainant sa lourde épée derrière lui dans un grincement cauchemardesque. L'elfe l'interpella. Il tourna le visage quelque seconde et repris son chemin. Cette vision lui fit froid dans le dos, elle tomba à genoux et le laissa partir sans rien dire.

Après quelques minutes, elle reprit ses esprits et se dirigea vers la petite fille. Malheureusement, même sa magie de soin ne put rien faire. Elle la détacha et remonta lentement. Quelque cadavre de garde et de chien se trouvait sur le chemin. Elle ira l'enterrer la pauvre enfant sous un magnifique chêne et lui rendit hommage dans une longue prière.

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Le lendemain matin. Elle suivit les traces de l'orc qui était facile à pister grâce à la marque de l'épée qu'il traînait. Elle le retrouva à l'énorme logement du compte qui n'était plus. Il se tenait au milieu de ruines fumantes et de cadavres. Il ne restait rien, tout avait été broyé et calciné. Seul le guerrier était debout.

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Elle s'approcha lentement de lui.

— Qu'as-tu fait de la petite ? * Grommela l'orc *

– Je l'ai enterré au pied d'un grand chêne.

-Bien...bien

Il tomba à genoux, éreinté de ses actions. Puis fondit enfin en larmes dans les bras de l'elfe.

-Nous devons les sauve... tous... et les autres périrons... Ce sont des monstres… *sanglotait-il*

À ces pieds, un livre qu'elle feuilleta après que l'orc s’effondra de fatigue. C'était un livre de compte. Des versements, des adresses, des noms. Il s'avérait que la ville était parfaitement au courant de tous les agissements des deux contes, du trafic et de leurs monstrueuses lubies. Mais l'argent est maitre et leur versement généreux noue toutes les langues.

Ils prirent en premier la direction du village. Ils déposèrent la tête coupée et calcinée du conte sur le bureau du maire, puis se dirigèrent dans la direction de l'orphelinat.
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Paradoxe
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Re: [HUMAIN] VOLKIEL

Message par Paradoxe »

Chapitre 4: destin croisé

De l'agitation des cris, que se passe-t-il là-haut ? La peur l'envahit, sa vision devient trouble, la rage monte en lui.

La porte s'ouvrit délicatement, une lumière vive, des silhouettes inconnues et des voix douces. Des regards bienveillants. Qui étaient ces deux personnes ? Pourquoi n'avait-elle pas peur ? Pourquoi étaient-ils gentils ? Ils me prirent dans leurs bras. Leurs peaux étaient chaudes. Leurs odeurs étaient sucrées. Je ne suis plus seul. Le petit se blottit dans leurs bras. Ils montèrent les marches. Ils lui cachèrent les yeux. Mais l'odeur de poussière envahit ces narines. Tout s'emblait désert et silencieux. Le vent soufflait, l'air était frais, ces yeux virent le jour pour la première fois depuis longtemps. Le soleil le réchauffa et il vit plein d'autres enfants, mais il n'en reconnut aucun.

Ils prirent ensuite la route vers différentes maisons. Les enfants restaient avec les loups. Il y avait beaucoup de bruit et le couple revenait parfois avec un nouvel enfant. Le petit groupe grandit peu à peu. Il était maintenant une dizaine.

Leur voyage se termina dans une jolie clairière isolée où régnaient la paix et l'harmonie.

L'orc et l'elfe élevèrent tous les enfants comme les leurs et leur donnèrent tous un prénom qu'ils n'avaient jamais eu. Peu à peu, ils formèrent tous une belle et grande famille où régnaient la gaité et l'entraide.

La petite clairière se transforma en une jolie ferme, où prônait en son sommet un modeste chalet où les enfants grandirent dans la tolérance et l'amour.

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Re: [HUMAIN] VOLKIEL

Message par Paradoxe »

Chapitre 5 : la colère divine

Le plus grand se nomme Volkiel. Il était l'enfant des rumeurs. Effectivement, cette nuit-là, c'est sûrement lui qui avait tué le conte. Mais aux vues de ces pratiques lugubres, son instinct avait pris le dessus et il s'était défendu face à l'agression. Mais personne ne pouvait savoir au départ que le jeune homme cachait un côté animal. Cela n'a jamais effrayé le couple qui l'éleva de la même façon que tous les autres. Les soirs de pleine lune étaient là où le changement était le plus visible et où le côté bestial pouvait prendre le dessus. Mais son père a toujours su y faire face. Peu à peu, la crise se faisait plus rare et le jeune homme arrivait même à prendre conscience et à contrôler cette forme animale.

Plus le temps passa et plus la musculature de celui-ci se développa. Seul son père était plus grand que lui, mais tous les autres enfants étaient des gringalets par rapport à lui. Il aida donc énormément aux tâches demandant de la force en travaillant la terre ou en allant couper du bois. Son père lui apprit aussi à reconnaître les plantes pour soigner et se nourrir, on peut dire qu'il avait la main verte. Mais malgré son côté fleur-bleu, il lui enseigna même l'art de l'épée à deux mains. Il était le plus grand et le plus fort, donc il devait apprendre à pouvoir protéger les autres. Il sait déjà demander, mais pourquoi dois-je apprendre à me battre ? Nous sommes des fermiers et non des guerriers. Son père répondait de façon très philosophique. Si une bataille éclate, il vaut mieux être un guerrier travaillant à la ferme qu'un fermier allant à la guerre.

Il était aussi très proche de sa mère. Elle lui enseignera la chasse et le pistage ainsi que les bonnes manières, car malgré son langage cru, sa prestance n'a rien à envier aux familles bourgeoises.

Cette utopie aura pu continuer comme ça pendant des décennies, mais les dieux en décideront autrement.

Au départ épargnée grâce à leur isolement, quelque chose troubla la famille. Un calme pesant. La forêt devenait de plus en plus silencieuse, les animaux l'avaient fuie petit à petit. Volkiel et son père partent vers la ville la plus proche pour aller commercer avec eux. Seul le bruit du vent était là, jusqu'à ce qu'un râle lugubre déchire le voile.

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Un être putride se tenait devant, animé juste par la rage. L'orc abat son épée sur lui. Mais même démembrée, la créature se mouvait toujours.

Seule une annihilation complète la fit se taire. L'agitation avait attiré d'autres êtres semblables à lui. Ils retournèrent avec hâte au chalet, il fallait fuir la menace. La famille se prépara et prit la route. Le Sud grouillait de ces immondices, ils partirent donc dans la direction de l'Est qui semblait épargné par ce fléau. Mais l'accalmie ne fut que de courte durée, des nuages noirs ont commencé à recouvrir le ciel, pourtant d'un bleu azur. Le tonnerre se fit entendre. La forêt était en panique. Tous les animaux avaient compris cette nouvelle colère divine. Des pluies acides commencèrent à se déverser sur la plaine, rongeant et détruisant tout sur son passage. La panique s'installa parmi tous les habitants de ces terres. Où et comment fuir, la mer sembla une solution viable. Mais les bateaux étaient rares et déjà surchargés. La famille se morcela pour pouvoir intégrer les faibles embarcations, si bien que Volkiel se retrouva avec deux de ces frères et sœurs. Ces parents lui avaient donné toute confiance en lui, il pourra les protéger, il a tout ce qu'il faut pour ça. La séparation se fit dans les larmes, les câlins et la douleur avec la promesse de futures retrouvailles.

Ils embarquèrent dans le navire bombé de monde, la houle était cinglante et la structure branlante. Volkiel se força à garder le sourire, pour rassurer les plus jeunes. Tout tanguait dangereusement et la mer était de plus en plus agitée. La cohue s'abat sur l'embarcation autant que dans le ciel qui grondait de rage. Il couvre de son corps sa famille, les serrant fort contre lui. Mais il y eut un flash noir. Volkiel venait de se prendre sur la tête une partie du mat qui venait de céder. Il ne le savait pas, mais ce geste de protection et d'amour les avait sauvés, car seule, elle aurait peu résisté à un-t-elle choc. Il ne reprit conscience que de longues minutes plus tard à cause de la morsure du froid de l'eau. Comment ? Pourquoi ? Il regarde autour de lui et ne voit qu'un océan agité, plus de trace du bateau. Il hurle à s'en déchirer la voix, mais il était seul et à la dérive. Après 2 jours d'errance, il eut une vision salvatrice d'une île. Usant de ces dernières forces, il nagea jusqu'à elle. Arrivé sur la plage, il se sent soulagé, je suis sauvé, je vais reprendre des forces et je retrouverai ma famille. Il reprit son souffle et commença à explorer l'île. Lui qui connaissait bien la nature, ne reconnut rien en ces lieux. Une jungle dense composée d'espèces inconnues Les insectes étaient énormes et la première rencontre avec la faune fut déconcertante. Des créatures monstrueuses et écailleuses peuplent l'île. Elle était agressive, animée par la sauvagerie et la faim. Il prit la fuite, mais à bout de force, il s'effondra et se retrouva acculé. Pour lui, c'était la fin, mais ces instincts reprirent violemment le dessus.

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Il. ne contrôlait plus rien, seuls ces instincts primaires guidaient ce corps bestial qui venait d'apparaître. Un hurlement puissant émana de lui, il faisait maintenant face, la proie était devenue chasseur. Il sautera sur les créatures, lacera leur chair et se délectera de leur cadavre. Mais sa fureur ne cessa pas et il partit en chasse. Celle-ci ne s'arrêta que le lendemain, lorsqu'il tomba sur bien plus gros et fort que lui. Ce qui créa colère et frustration, il trouva un coin tranquille pour s'abriter et s'assoupira.

Le réveil fut douloureux, il reprit le contrôle de son corps et sa forme humaine, mais malgré ces capacités, courbature et plaie parcouraient ces chaires. Ce fut le début d'une longue survie face à la nature sauvage et impitoyable des lieux. Car en plus de la faune et de la flore, il y avait une tribu d'hommes reptiles, certes primitive, mais d'une grande ingéniosité dans la chasse et la traque au monstre, et notre jeune adolescente ne faisait pas exception à la règle. Il fut chassé et même capturé. Il ne doit sa survie qu'à ces capacités hors du commun.

Le temps passa, les jours, les mois, les années et plus le temps passa et plus il perdra le contrôle de son côté bestial. Si bien qu'il commença à en avoir peur. Lui qui voulait retrouver sa famille et la protéger, ce voyait de plus en plus comme une menace. Ce fait fut accentué lorsqu'un groupe de Continental débarqua sur l'île.

En lui, l'espoir et la curiosité se mêlaient, mais l'or d'une de ces pertes de contrôle, il se réveilla avec un tissu n'appartenant pas aux insulaires, imbibé de sang. Ne sachant comment celui-ci était arrivé ici. Il s'imagina le pire. Qu'il avait attaqué et possiblement tué des humains.

Je suis un monstre, je ne mérite pas de retrouver la civilisation…

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Luminissia
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Re: [HUMAIN] VOLKIEL

Message par Luminissia »

BG Validé
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