L2Dynasties

Nom : / (Abandonné après sa fuite)

Prénom : / (Abandonné après sa fuite)

Surnom : Harald (Nom d'emprunt)

Parents : /

Titre : /

Sexe : Homme

Race : Métisse Humain / Sombre


Langues parlées : Commun, Sombre

Description physique : Homme d'1m95 pour pas loin de 120kg. Son corps a clairement été travaillé pour le combat dès sa plus tendre enfance. D'apparence Humaine, on peut soupçonner son métissage seulement via la couleur de ses yeux, gris très clair. L'entièreté de son dos, de ses bras, de son cou, de sa nuque, de ses pectoraux, et de ses abdominaux, sont tatoués (cf image en spoiler). A certains endroits, ils semblent en relief, comme s'ils couvraient des cicatrices.

Ses cheveux, châtain clair, sont long, descendant au milieu du dos. Ils sont pratiquement toujours attachés, tressés et remontés en un chignon sur le haut du crâne. Une barbe et une moustache, bien entretenue, terminent les traits carrés de son visage.

Un air sévère est accroché à son visage, ce qui ne donne pas forcément envie de l'aborder au premier abord. Il peut même parfois donner l'impression de se demander comment il pourrait vous tuer. Ses pupilles sont étrangement sans cesse dilatées.

Type de personnage : Main

Age : 124 ans

Archétype : Métisse

Métier : Il se dit négociant en objet rare

Compétences :
- Combat : Lames doubles ( A l'aise avec les haches, les épées et les masses. Il ne touche pas aux dagues), combat rapproché
- Magie : Bénédictions et soins

Alignement : Neutre (Visé à évoluer)

Maison-famille : /

Clan : /



Situation financière : Aisée

Caractère : Discret, froid, distant, râleur. Peu se détendre et paraitre plus sociable si à l'aise.

Type d’éducation reçue : Très Strict

Pensée politique : Ne s'en occupe pas

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Croyances : Heinhasad via sa mère.
Préjugés : Aucun

Mon histoire ? J'imagine qu'il peut y avoir pire. Mais clairement, il aurait pu y avoir mieux. Ma famille est plutôt aisée. Père Sombre, mère Humaine, j'avais le cadre pour une vie idéale.

Lui ? Aussi étrange que cela puisse paraitre, je n'ai jamais connu son nom. Il disait sans cesse que je n'avais pas suffisamment de mérite pour connaitre tout les détails important. Ce que j'en sais en dehors de ce que j'ai vu et vécu, c'est des autres que je l'ai appris. Sa vie a été basée sur son chiffre chétif, le 7. Il voulait 7 fils, les filles n'avait pas leur place, toutes disparaissaient mystérieusement après la naissance. Si après 7 années à ses côtés, sa femme ne lui avait pas donner de descendant mâle, elle aussi, disparaissait mystérieusement, avant d'être remplacée. Il était très souvent absent, et quand il était là, c'était pour s'assurer que je rentre dans le rang, et j'exécute ses ordres, car oui, il ne demandait pas, il ordonnait.

Elle ? Elle s'appelait Aedria. Nous avons rapidement été séparé. J'ai pu vivre mes 7 premières années avec elle, puis une nourrice a pris le relais de mon éducation. Dans mes souvenirs, elle était douce, aimante, bienveillante. N'ayant pas eu de frère, j'aurais pensé qu'elle aussi, allait mystérieusement disparaitre dans la septième année suivante, mais étrangement, elle a pu avoir une longue vie. D'après la rumeur, avoir enfanté un homme, lui avait donné une sorte d'immunité. Par la suite, elle est régulièrement venu me voir en cachette. C'était principalement le soir, quand elle avait moins de chance d'être vue. Elle a profité de ses visites pour tenter de me rendre meilleur. Elle m'a parlé de sa Déesse, Einhasad, et m'a appris les soins. Jusqu'au jour où elle a été trop faible pour venir me voir. Elle est morte à l'âge de 56 ans.

Moi ? J'aurais dû être une fierté pour mon père, mais voilà, j'avais plus l'air d'un Humain que d'un Sombre, et ça ce n'est pas arrangé en grandissant. En plus de ça, j'étais maigrichon à la naissance, et plus petit que la moyenne. D'après ma mère, j'ai eu 7 ans pour prouver que je méritais de vivre. Heureusement pour moi, outre mes origines Sombre pratiquement absente à l'œil nu, j'ai eu une magnifique poussée de croissance dans ma septième année. Mon père y a vu là du potentiel, et à décider de faire de moi un guerrier. Inutile de vous dire que je n'ai pas eu le choix. Les entrainements étaient rudes, intenses, et j'ai souvent abandonné. Mais il n'y avait pas de place pour l'abandon, et la motivation était apportée par la violence corporel et verbal. Oui, aussi loin que je me souvienne, cet enfoiré m'a toujours battu... Mais j'imagine que je peux le remercier, c'est sans doute grâce à lui qu'aujourd'hui, j'ai un seuil de douleur un peu plus élévé. Bref...
A ma majorité, on m'a annoncé que j'allais être marié. Bien évidemment, autant pour elle que pour moi, ce n'était pas désiré, mais là encore, je n'ai pas eu le choix. S'il n'y avait pas d'amour entre nous, par chance il s'est créé une complicité assez naturellement. On se couvrait l'un l'autre, trouvant des excuses pour expliquer qu'elle ne soit toujours pas enceinte. Elle fréquentait qui elle voulait, j'en faisais de même, nous étions parvenu à un quotidien assez agréable. Mais il a suffit d'une fois... Une seule fois d'inattention... Et j'ai tout fais foirer. Il n'était pas censé être là, mais il l'était. Il m'a surprit à fricoter avec la mauvaise personne. La réaction a été immédiate. J'ai été isolé dans une pièce en attendant ma punition. Le temps m'a paru figé, mais la porte a finis par se rouvrir. J'ai vu une tête rouler sur le sol, laissant une trainée de sang sur sa route, et avant que je puisse réaliser, j'ai été emporté pour ma sentence. J'ai cru que j'allais mourir, et j'aurais peut-être préféré mourir au final. Ce jour là, la douleur a été insoutenable. J'ai tenté de tenir bon, mais j'ai finis par perdre connaissance. A mon réveil, j'étais sur une des plages de Gludin, dans les bras de ma nourrice. Une fuite pour m'offrir une nouvelle vie, a t'elle dit... Est-ce vraiment là une vie, si je dois me cacher ? J'ai mis des mois avant de tenir de nouveau sur mes pieds, avant de récupérer parfaitement toutes mes facultés. Allons remettre le nez dehors !

Il parait qu'il faut laisser une trace de son passage sur terre, une trace qu'on a existé, pour nos générations futurs. Me concernant, ça semble compliqué, mais pour faire plaisir à Deirdre, j'ai décidé d'essayer. Etant donné que je ne vais pas devenir quelqu'un de célèbre, reconnu ou je ne sais quoi, autant écrire quelques passages de vie.

Le début de ma nouvelle vie a été compliqué. J'ai dû me trouver un nouveau nom, aider mon corps à me reconstruire, faire de ma maison un foyer calme et apaisant. Je dois avouer que cela m'a occupé un certain temps, et que je me suis une passion pour la décoration, mais passons ! J'ai profité de ma convalescence pour amélioré mes connaissances en herboristerie, ce qui me permet aujourd'hui d'être autonome sur ma consommation de substances un peu douteuses. Ce n'est pas plus mal, parce que j'ai bien sentis que Deirdre consentait à m'en trouver, mais que l'idée que j'en prenne ne l'enchantait pas vraiment. Elle s'inquiète pour moi, je le comprends, et j'espère que je serais toujours en mesure de tenir ma promesse de ne pas en abuser.

Sinon, il y a quelqu'un de nouveau dans ma vie. On s'est rencontré à Giran il y a quelques semaines, après une espèce de chasse à l'œuf. Je sais pas, avec son air négligé, j'ai eu envie de le faire chier un peu. Je m'attendais à ce qu'il s'écrase, mais ce petit con m'a tenu tête, planté devant moi, à soutenir mon regard comme s'il pensait m'impressionner. Bon, j'avoue, l'audace et le culot m'a impressionné, c'est vrai. Notre petit jeu, assez marrant, a été fauché en plein vol par un garde qui pensait qu'on allait se mettre sur la gueule. Sacrée déception. On s'est revu le lendemain, il m'a dit qu'il était chasseur, et heureux hasard, j'avais besoin d'un nouveau fournisseur de viande. Je lui ai dis qu'il serait payé en fonction de la qualité de la viande, il a accepté. Pour faire bonne figure, je l'ai invité à mangé le soir, et je crois que depuis, il est plus vraiment parti de chez moi. Vivre dehors, toute l'année, quelle idée. Je ne le souhaiterais même pas à mon animal, enfin, si j'en avais un. Tiens, et si j'en prenais un ? Quoi que... Bubu suffit !

Je me m'égards bordel. Même écrire est si compliqué. Tout ça pour dire qu'il y a eu du changement depuis la vie de famille. J'ai aussi relevé des épreuves pour être éveillé. Ça a été intense, et plus douloureux émotionnellement que je ne l'aurais cru. Je n'ai pas flanché, je ne sais pas comment, mais je n'ai pas flanché. Ma mère avait sans doute raison, je suis libre de devenir qui je veux, pas qui il veut. Il semblerait que ma Foi en Elle était plus présente que je ne l'aurais imaginé. Je pense que la Lumière me guidera sur le bon chemin. J'ai promis que j'essaierais de devenir quelqu'un de bien avant qu'elle ne meurt, comme elle le voulait pour moi, et je ferais de mon mieux pour y arriver.

C'est bête, mais aujourd'hui, j'ai l'impression que je peux avoir un but. Un but louable. Le simple fait que Bubu soit à mes côtés m'apaise, parce qu'il a toujours les mots. Mais ma présence dans sa vie, le met en danger. Je sais parfaitement qu'il refusera de m'abandonner. Si j'étais un rocher, il serait mon petit crustacé, collé fermement sur la surface. Je sais qu'il veut me soutenir, quoi qu'il arrive, qu'il veut être là pour m'aider à avancer. Et moi ? Moi je veux être là pour le protéger, quoi qu'il en coûte. Contre mon père s'il venait à me retrouver, contre les plaies, contre tout ce qui se dressera devant lui. Il est de ses rares personnes, qui deviennent en une fraction de seconde, un être indispensable à notre vie. Pour rien au monde, je ne permettrais qu'on me l'enlève. Ce serait comme arracher mon âme. Non, je vouerais ma vie à défendre la sienne, au prix de la mienne s'il le faut. Oui, voilà, je serais son chevalier de Lumière, son bouclier. Et je le serais pour ceux qui en auront besoin. Comme l'a si bien dis la voix durant ma dernière épreuve, quand il y a certitude, l'hésitation doit disparaitre.

Je deviendrais plus fort encore. Pour Elle, pour lui, pour eux.

Par où commencer ? Cette soirée a été tellement particulière, que je n'arrive pas à dormir. J'ai espoir que si je couche sur papier tout ce que j'ai en tête, je pourrais de nouveau retourner me reposer dans ses bras...

Mon père m'a retrouvé. Je ne sais pas comment, j'ai été discret tout au long de cette année, et pourtant... Il a envoyé des hommes pour nous mettre un coup de pression, et je dois avouer qu'ils ont mis le paquet. C'était finement mené, et si Bubu n'avait pas autant confiance en moi, en nous, il aurait eu matière à se barrer. Je ne suis pas tant étonné qu'il n'ai pas fait directement le déplacement lui-même, par contre, je suis étonné qu'il soit aussi patient. Mais je suis réaliste, je sais qu'il finira par se lasser de ce petit jeu, et qu'il viendra. Ce jour-là, peu importe ce qu'il me proposera pour la suite, je sais que je n'aurais pas la force de m'y opposer. Il a beau être loin depuis tout ce temps, son emprise sur moi n'a nullement changé, je le sais, je le sens. Il reste ma plus grande peur, que je sois éveillé aujourd'hui n'y change rien. Je redoute que cette histoire n'ai pas d'issue joyeuse...

La dernière soirée, il y a eu une vente aux esclaves. La petite Sébi a été enlevé et est retournée dans les lots en vente. Avec Dame Agnès, on s'était mis d'accord pour que je fasse une offre, afin de pouvoir l'affranchir ensuite, et lui rendre une liberté visiblement bien méritée. Sauf que ça c'est pas passé comme prévu... Ses cons de "parents" adoptifs ont débarqués comme des fleurs, alors que j'avais tenté de voir le "père" plusieurs jours auparavant, sans jamais avoir de nouvelles. J'ai tenté de gagner la vente, pour qu'elle n'ai pas a retourner avec eux, mais on m'a dit de laisser tomber. Plus la vente aurait duré, et plus sa santé aurait décliné. Je suis vraiment navré pour cette petite, j'aurais aimé l'aider. J'espère pouvoir faire plus quand elle ira mieux.

Assez de déprime, parlons choses plus agréable ! Pendant cette vente, il y a eu un autre lot... Une petite fille. Elle pleurait et tremblait comme une feuille. Je ne vais pas mentir, j'ai beau être un cœur de pierre, je n'ai pas pu rester sans rien faire. J'ai imaginé ce qu'elle avait pu subir, malgré son jeune âge, et j'en ai presque eu la nausée. Je me suis peut-être un peu trop vu en elle... J'aurais tant aimé qu'on vienne me sauver, moi aussi. Mais passons ! J'ai gagné l'enchère, et j'ai pu la faire affranchir peu après. Elle est libre. Avec Bubu, on a décidé de la garder un peu avec nous, et si elle se plaît dans sa nouvelle vie, alors on songera à l'adopter officiellement. On l'a appelé Cristal. Dame Agnès et Sir Zelbel avaient l'air persuadé qu'on serait parfait pour elle, puisse-t-il avoir raison. Bubu et moi, on part en terre inconnue pour le coup, l'un comme l'autre, on y connait rien en enfant... Mais comme il a dit, au pire, on a Deirdre, et sa mère à lui. On va y arriver. On a pas le choix de toute façon, son bonheur est en jeu.

On a passé une grosse partie de la fin de soirée à discuter. Bubu m'a rassuré, apaisé, et forcément, le sujet du nom de famille a finit par venir sur la table. L'un comme l'autre, on a décidé d'abandonner le notre, alors je me suis demandé comment on allait faire si on devait adopter Cristal. Bubu a dit qu'on pouvait toujours s'en créer un, mais j'ai pointé un autre problème. Pour porter le même, il fallait être marié... C'est pas la première fois qu'on en parlait. Au tout début de notre relation, je lui avais avoué que j'étais marié à une femme, même s'il a pas eu tout les détails d'entrée. Par la suite, il m'avait avoué qu'il aimerait m'épouser, mais qu'on avait le temps de voir passer les années. Je suis resté la dessus, qu'il voulait attendre, et pourtant, quand je lui ai parlé que j'avais contacté ma femme pour divorcer, il avait l'air heureux. Mais ce soir, il m'a fait sa demande. Il avait l'air sûr, déterminé, même si ému et stressé. Pour le romantisme, on repassera par contre, à poil, dans notre bain. Mais c'était le moment d'après lui, et puis... Faut avouer que ça nous ressemble, brut, sans fioritures... Pouvait il en être autrement pour deux gros bourrins ? Evidemment, j'ai dis oui et plutôt deux fois qu'une. Depuis mon éveil, je sais que nos destins sont liés, qu'on ai fait pour vivre et mourir ensemble. Et puis au moins, tout le monde verra qu'il m'appartient ! Pour le coup, il m'a bien surpris ce petit con, j'ai rien vu venir... Moi qui ai le besoin de tout contrôler, on peut dire qu'il a renversé la vapeur... Mais c'était agréable, pour une fois. Je crois qu'il me ramolli !