Prénom : Anael Surnom : Fillette Parents : Messire Ajax Agatus, capitaine de la garde et Dame Eleonore Lothlórien
Sexe : Masculin Race : Métisse Humain-Elfe
Langues parlées : Commun, Elfe, Ertheia
Description physique : Anael est un jeune homme aux traits fins et délicats. il possède une chevelure longue jusqu'aux épaules d'une couleur bleue comme les lagons. Ses yeux en amandes sont de couleur Saphir et ses lèvres légèrement charnues. Il se maquille légèrement les yeux et prend beaucoup soin de ses tenues, des pantalons et chemises souvent bleues. Ses oreilles sont beaucoup plus courtes que celles des elfes purs races, révélant son métissage.
Il est élancé mais possède la charpente osseuse plus massive des humains. Il pourrait avoir un corps musclé si il pratiquait une activité physique intense, mais il n'en est rien.
Comportement social : Anael est romantique, sensible et terriblement timide. Il ne cherche ni conflit ni combat, semblant assez inoffensif. d'allure rêveuse, il fuit souvent les regards des hommes comme intimidé tout en étant attiré par eux.
Il manque cruellement de confiance en lui.
Age : 124 ans Alignement : Loyal Bon Archétype : Genre fluctuant : alternance masculin/féminin chaque jour Métier : aucun Compétences :
- Combat : vous êtes sérieux ?
- Magie : son cas semble désespéré, pourtant par moment... serait-ce du givre qui se forme au bout de son souffle?
Situation financière : Autrefois membre d'une famille riche. Caractère : Craintif mais curieux, joueur et délicat. Type d’éducation reçue : Education stricte au coté de ses frères qui l'ont martyrisé pour ce qu'il est Pensée politique : aucune
Croyances : Evaiste Préjugés : les hommes peuvent être si durs... pourtant ils l'attirent. Les femmes savent être si élégantes et délicates. Leur sensibilité est réconfortante, même si il n'a aucune attirance pour elles.
Prénom : Anaelle Surnom : Jolie poupée (les gardes souvent... elle déteste) Parents : Toujours Messire Ajax Agatus, le capitaine de la garde et Dame Eleonore Lothlórien, mais on pourrait aussi dire "Eva" d'une certaine manière...
Sexe : féminin Race : Métisse Humain-Elfe
Langues parlées : Commun, Elfe, Ertheia
Description physique : Anaelle est une jeune femme aux traits fins et délicats. Elle possède une chevelure longue jusqu'aux épaules d'une couleur bleue comme les lagons. Ses yeux en amandes sont de couleur Saphir et ses lèvres légèrement pulpeuses. Elle se maquille légèrement les yeux et prend beaucoup soin de ses tenues, des pantalons et chemises souvent bleues. Elle ne porte JAMAIS de robe, ailant des fausses allures de garçon.
Elle possède une très jolie silhouette, et attirera facilement le regard des hommes par sa démarche chaloupée mise en valeur par ses pantalons et sa voix enchanteresse.
Comportement social : Anaelle est clairement une ombre, se cachant bien plus en tant que femme qu'homme. Elle craint d'attirer l'attention et n'est pas du tout à l'aise avec son corps. Elle mêle des attitudes TRES féminines et parfois masculine, comme si certaines habitudes ressortaient mais lesquelles?
Caractère : Craintive mais plus bavarde, moins joueuse et d'humeur plus variable.
Croyances : Evaiste même si elle se voit comme la part maudite d'Anael.
Dernière modification par Atos le mer. mai 01, 2024 9:30 pm, modifié 6 fois.
Le capitaine de la garde, messire Ajax Agatus était en faction sur Heine pendant de longues années pour former la garde Heinoise. Il était un héritier d'une longue lignée de combattants humains, la plupart ayant succombé dans chacune des grandes guerres ayant ravagé ce monde. Il tomba amoureux d'une fille de la bourgeoisie Heinoise, la jeune Eleonore Lothlórien dont les cheveux bleus lagon faisaient rêver la plupart des jeunes hommes en garnison. Son aspect viril dénotant grandement avec les autres elfes en poste, il sut se démarquer et conquérir le cœur de la belle elfe.
Ils eurent trois enfants, trois garçons. Les deux premiers étaient de beaux jeunes hommes ayant hérité de la chevelure noire de leur père ainsi que de sa carrure et de sa trempe. Mais le dernier naquit beaucoup plus élancé avec les cheveux de sa mère. On lui donna le nom d'Anael.
Rapidement, la fratrie se scinda en deux. Les deux frères plus âgés montraient chaque jour leur virilité et leur force aux entrainements que leur père commençait à leur inculquer.
Mais le petit Anael préférait se réfugier dans les jupes de sa mère. Il abhorrait l'action brutale, les combats ou les conflits. Il se passionnait pour la lecture, la broderie et les peintures. Ses parents ne s'alarmèrent nullement car le petit Anael était encore jeune, ils se dirent que cela lui passerait et qu'à l'adolescence il trouverait sa place dans la fratrie auprès des autres.
Mais même auprès des autres enfants, Anael démontra sa différence. Il était systématiquement mis à l'écart et sa douceur vis à vis des autres garçons les mettaient la plupart du temps mal à l'aise ou en colère. Il ne tarda pas à devenir la risée des autres et un souffre douleur. Incapable de se défendre il était le défouloir des enfants de son âge.
Son père, furieux, lui imposa d'apprendre à se battre pour défendre l'honneur de son nom. Mais Anael en était tout simplement incapable. Incompétent avec une épée et au physique trop délicat et gracile.
Il finit par être mis à l'écart au sein même de sa famille, relégué à un second plan comme un enfant un peu raté que l'on cache aux autres.
Chapitre II : le maléfice
En grandissant, Anael découvrit les affres de l'adolescence et les premiers amours. Et comme on pouvait s'en douter, son attirance ne se porta pas sur les charmantes jeunes filles de son âge, mais sur ses camarades masculins. Même si cette tendance n'était pas interdite chez les elfes, elle restait moyennement vue, car un frein à la descendance. Le métissage au sein de la cité avait aussi apporté son lot de cultures étrangères beaucoup moins tolérantes.
Rapidement, le quotidien d'Anael devint un enfer.
Il en vint à se tourner vers la seule qui pouvait le comprendre sans le juger : sa déesse Eva. La bien aimée, la tolérante et la poétique. Ses prières, au début, étaient de l'aider à surmonter sa difficulté. Trouver la force de continuer à vivre. Mais bientôt, le désespoir s'insinua en ses louanges et il fit une demande plus extrême :
"Eva, mère des elfes, impératrice des océans et des rivières, entend mon supplice. Je n'ai plus aucun espoir, je ne puis continuer ainsi. Je ne veux plus être ce que je suis, je ne peux plus être un garçon qui en aime un autre. Cette attirance me détruit, me condamnes-tu à aimer à sens unique jusqu'à la fin des siècles? Tu es celle qui nous encourage à aimer, à incarner la douceur, la tolérance et l'affection. Pourtant je ne vis que mépris, rejet et dégout dans le regard des autres. Serais-tu cruelle au point de réserver ce sort uniquement à ma personne? Change moi, je t'en conjure, trouve moi une solution si tu aimes ton enfant."
La prière prenait presque la forme d'une réclamation, d'un chantage. Quittant la fontaine, le cœur lourd, Anael rentra à Heine pour retrouver sa chambre et s'y enfermer après les habituelles moqueries.
Mais le lendemain matin, à son réveil, il découvrit avec stupeur les effets de sa prière.
Oui il avait changé. Complètement même! Il se leva et constata que son corps était celui d'une jeune fille. Il se reconnaissait dans le miroir sous certains de ses aspects comme la couleur de ses yeux, de ses cheveux, mais le reste... et bien il incarnait à présent la part féminine de sa personnalité, physiquement. Il resta cloitré toute la journée dans sa chambre pour découvrir au lendemain que tout était redevenu normal. Rassuré il essaya de reprendre le court de sa vie habituelle chargée de brimades et de remontrances.
Mais le surlendemain encore, il redevint une fille.
Il oscillait un jour sur deux entre son corps masculin et cette nouvelle apparence féminine.
Sa détresse fut totale et pour éviter d'avoir à vivre la moitié du temps cloitré dans sa chambre, il prit l'habitude de se couvrir la tête, de se lever tôt et de quitter son domicile avant le réveil du reste de sa famille.
Rapidement, il constata un changement dans l'attitude des autres qui ne le reconnaissait pas. Il n'était plus rejeté du tout. De nombreux hommes se mirent à l'aborder pour "la" séduire, mais ils ne s'en enthousiasma pas, totalement démuni dans ce nouveau corps qu'il ne maitrisait pas et qui le repoussait même.
Il n'eut guère le temps de s'habituer à ces étonnants changements car bientôt, l'alerte fut donnée dans la cité. Une menace d'une ampleur sans précédent avait atteint les portes de la ville...
Chapitre III : l'exode
Lorsque Quatrième Plaie frappa Heine, ce fut le chaos le plus total, le feu, le sang, les cris...
Anael était tétanisé en voyant l'horreur sous ses yeux : une armée de flammes répandait la destruction et prenait contrôle de la cité. Il fut évacuer comme d'autres civils par bateau. Quittant la cité pour rejoindre l'île des Ertheias. Toute sa famille mourut ce jour là, comme beaucoup d'autres.
Il découvrit l'ile des Ertheias avec le reste des rescapés, prenant place au sein des petits campements de réfugiés. Au fur à mesure des mois qui passèrent il fut étonné de trouver dans ce peuple du vent une tolérance bien plus grande que chez les siens. Toutes les relations, tous les genres, toutes les fantaisies étaient acceptées, tant qu'elles ne brisaient pas leur saint équilibre de liberté commune.
Il resta alors chez ce peuple accueillant durant deux années avant de trouver le courage de revenir sur le continent. On racontait qu'un groupe exceptionnel enchainait les victoires. Des nouveaux Eveillés, membre d'une ancienne Académie de Héros capables de tous les prodiges. Leur dernier en date : la victoire contre la Légion Ardente et la libération de Heine.
Il était peut être temps pour Anael de rentrer chez lui... mais en avait-il encore un? Et arriverait-il, ou arriverait-elle à vivre avec cet étrange maléfice?
