[Humain] Adonis

Emplacement des backgrounds acceptés et validés par le staff
Atos
Messages : 27
Inscription : ven. janv. 13, 2023 3:09 pm

[Humain] Adonis

Message par Atos »

Image
Image I - Description

Nom : inconnu
Prénom : Adonis
Surnom : Le Marginal, Fougue Ardente
Parents : Agaroth
Race : Humain

Langues Parlées : Commune, Elfique, Draconnique.

Physique et morphologie : Adonis est un beau jeune homme d'environ la trentaine, ses cheveux longs et blonds sont parfois attachés ou relâchés et sa mâchoire carrée laisse apparaître souvent un sourire assez craquant. Il mesure un peu plus d'1m90 et sa carrure montre qu'il accorde une attention particulière à entretenir son physique.

Comportement Social : Assez réservé, son regard trahit une intelligence malicieuse et son amour des animaux se voit du premier coup d'œil. Il semble entretenir une relation particulière avec la faune qui se sent rapidement à l'aise en sa présence. Très vite décontenancé lorsqu'il se retrouve en présence d'un nombre trop important de personnes, il doit souffrir d'une sorte d'agoraphobie qu'il essaye de combattre chaque jour



Image II - Fiche Personnage

Type de personnage : MAIN

Âge : 32 ans

Alignement : Loyal Bon

Archétype : Dragonnier

Titres : Electeur de Gludin

Compétences : Il semble s'entendre rapidement avec la plupart des animaux et bêtes qu'il rencontre. Comme si sa présence suffisait à réconforter ou à instiller la confiance auprès de ceux-ci. Ayant vécu une bonne partie de son existence dans la nature, il semble savoir énormément de choses sur la faune et la flore. (voir partie III)
  • Magie : Adonis manipule le Feu Draconnique. Une magie peu courante qui s'apparente beaucoup à celle des Dragons en manipulant le mana enflammé à l'intérieur de son corps.
  • Combat : Le jeune homme sait un peu manier l'épée même s'il est beaucoup plus à l'aise à main nue ou avec sa magie.

Métier : Dresseur. Le jeune homme utilise ses aptitudes naturelles pour nouer une relation de confiance avec les animaux et utilise ses compétences pour apporter conseils et aide aux propriétaires inexpérimentés de chevaux, loups et bien entendu Dragons. Il a également quelques compétences de cuisinier et peut assurer une aide à la taverne bien que très occasionnellement.

Situation Financière : Plutôt modeste, Adonis préfère vivre dans la nature auprès de la faune ou des Dragons.

Caractère : Le jeune Dragonnier est calme, mesuré et protecteur. Il voit la vie comme une succession de défis à relever. SDon tempérament est fougueux et ses yeux prennent souvent un aspect de rougeoyant lorsque son esprit s'échauffe.

Type d'éducation reçue : Recueilli par Agaroth, une wyvern mâle cracheur de feu, il a été élevé comme un animal sauvage pendant plus de vingt ans avant son retour à la civilisation auprès des humains qui lui apprirent le commun et les subtilités de la vie en communauté. Même si son vocabulaire semble tout à fait convenable il peut faire des maladresses ou se comporter bizarrement par moment.

Pensée politique : Adonis est attaché plus que tout à la préservation de l'équilibre naturel entre la faune et la flore. L'apparition des Sept Plaies a été un véritable traumatisme pour lui lorsqu'il vit les ravages écologiques engendrés. Il est prêt à apporter son soutien et son aide à toute cause en faveur du combat contre les Agents Divins.

Maison/Clan : aucun

Croyances : Adonis n'avait aucun grief envers les Dieux avant les Septs Plaies, il émet de sérieux doute envers eux et ne veux pas entendre parlé de religion pour le moment.



Image III - Histoire

Chapitre 1 : Les écailles de l'enfance

L’enfant est seul, nu, abandonné et sans défense.

Une immense tête recouverte d’écailles dures comme l’acier le regarde de ses grands yeux reptiliens. La bête semble intriguée par ce petit être abandonné. Alors elle le pousse doucement avec son museau.
Mais l’enfant n’a pas peur. Il regarde avec curiosité cette énorme gueule qui exhale une odeur de soufre et de braise. Il avance alors sa petite main pour toucher le naseau de la wyvern. Étonnamment, c’est le dragon qui recule. Parfois les apparence sont trompeuses. En regardant de plus près le garçon remarque que des écailles manquent par endroit sur le corps du grand reptile ailé. De nombreuses marques témoignent de sévices et de dures blessures aujourd’hui cicatrisées. Mais en plongeant son regard dans le grand œil jaune, il voit que certaines blessures trop profondes ne se sont pas refermées. La peur est bien dans les yeux de la bête.
La wyvern gardait les stigmates de sa captivité comme monture, de ses blessures au combat et de la maltraitance des hommes. Elevée en captivité, elle était incapable de rejoindre ses semblables. ne pouvant trouver sa place dans ce monde: ni parmi les siens, ni parmi les hommes.
Alors l'enfant surprend l’animal en fermant les yeux et posant sa tête contre la sienne.
La wyvern ferme ses paupières de cuir et souffle son haleine chaude et aride sur le visage du garçon qui sourit. La curiosité de l'animal est récompensée par ce qu'il n'a jamais connu : un signe d'affection. Un lien étonnant pouvait commencer à se créer.

Image
Dans les mois qui suivirent, l’enfant et le dragon apprirent à se connaître. Le grand animal blessé apportait protection au garçon et chassait pour lui. Adonis, lui, apportait au vieux mâle une compagnie qui refermait les blessures de son cœur de feu.
Bien souvent, le jour ils restaient cachés aux yeux du monde dans une caverne taillée dans la roche, préférant sortir la nuit pour chasser. Mais au petit matin parfois le jeune garçon volait dans le ciel, fermement tenu entre les puissantes pattes du saurien, les cheveux au vent à des centaines de mètres au dessus du sol, profitant de ce moment de liberté et de communion avec le ciel.

Adonis avait été recueilli par le vieux mâle alors qu'il avait à peine cinq ans. Arrivé à l'âge de 15 ans, le jeune garçon avait presque complètement perdu l'usage de la parole, ne s'exprimant que par des grognements ou des cris, voir quelques mots très simples. Le vieux dragon était à présent sa seule famille : à la fois son père et sa mère. Au bout de dix ans il avait commencé à grimper sur le dos de son "père", s'agrippant fermement aux écailles plus longues de son cou. L'absence de selle ne lui permettait guère de fantaisie en vol, ni même de longs trajets, lui blessant cruellement l'intérieur des cuisses. Mais le vieux mâle ne pouvait supporter le moindre harnais, synonyme de souvenirs traumatisants.

La vie coupé de la civilisation avait donné à Adonis une très forte sensibilité avec la nature. Les bêtes sauvages des forêts ne le craignaient pas, les animaux des plaines se laissaient facilement approcher par le doux garçon et les grands mammifères marins le laissaient nager à leurs côtés.

Durant l'adolescence la musculature du jeune homme se renforça, sa taille dépassa le mètre quatre vingt dix. La compagnie rude de cet animal puissant et son train de vie sauvage lui avait sculpté un corps fort et bien charpenté. Mais Adonis sentait que le lien qui s'était forgé avec son compagnon de toujours était incomplet.
Alors il pris un risque. A l'âge de vingt ans il alla retrouver la compagnie des hommes pour en apprendre d'avantage sur l'espèce des dragons. D'abord accueillit comme un mendiant, il lui fallut des années pour réapprendre à communiquer avec les siens, découvrant leurs us et coutumes. Quinze années passées coupé du monde en avait fait un être fragile et perdu. Il découvrit l'usage de la magie en voyant certains mages de feu exercer leur talent arcanique. Tout de suite sous le charme, le jeune homme pensa que la manipulation de cet élément, commun avec son "père" serait le meilleur moyen d'améliorer leur communication. Alors il entreprit de suivre le cursus de l'académie.

Chapitre 2 : - Le lien du feu

Le jeune Adonis démarra son apprentissage de la magie du feu. Très vite mis à l'écart pour sa marginalité et son physique musculeux, il était la cible de quolibets de la part des jeunes hommes de la ville qui le gratifiaient copieusement de gueux ou de miséreux. Cette hostilité se renforça lorsque les autres élèves et les professeurs le virent manipuler son mana. Au lieu de suivre les consignes et de le matérialiser à l'extérieur de son corps, il l'emprisonnait en lui pour le recracher dans un second temps par la bouche plutôt que par les mains. Cette méthode très peu orthodoxe lui attira les foudres de ses professeurs qui le renvoyèrent.

C'est en ville dans la bibliothèque qu'il trouva enfin la solution. Découvrant l'existence des Dragonniers (lien), il comprit que c'était le passage obligatoire pour pouvoir créer une vraie relation symbiotique avec son protecteur paternel. Non loin de la capitale, une académie en pleine nature formait les magiciens désireux de devenir Dragonniers. Cette école très à part de l'académie des mages, l'accueillit à bras ouverts, reconnaissant tout de suite son talent naturel et ses connaissances empiriques déjà solides. Il apprit la langue et les arcanes Draconiques. On l'encouragea à poursuivre dans sa manière de manipuler le feu, le confortant dans son désir de vivre en symbiose avec les Dragons.

La wyvern mâle fut intriguée par ces nouvelles habilitées et se rapprocha d'autant plus de son "enfant". Adonis lui offrit alors un nom : Agaroth. Le lien s'était encore renforcé.
Ils partageait à présent une très forte complicité et une affection certaine. Adonis avait atteint la trentaine et même s'ils ne pouvaient pas encore se comprendre à la perfection, Le jeune magicien commençait à présent à suffisamment maîtriser la langue Draconique pour des échanges simples et pragmatiques. Il pouvait à présent seller son fidèle parent et partager avec lui la pleine liberté du ciel. Les deux parents pouvait à présent échanger et vivre une étrange forme de relation Père-Fils.


Chapitre 3 : La colère des Dieux

Lorsque la colère divine atteignit Aden et sa région, le choc fut terrible pour Adonis. L'école draconique fut pulvérisée par une pluie de météores et la plupart des Dragons en vol durant les courts furent foudroyés par les éclairs avec leur Dragonnier.
Partout, les éléments se déchainaient alors que la Troisième Plaie était sur eux. Adonis pu s'enfuir sur le dos d'Agaroth comme quelques autres élèves mais ne dût son salut qu'à la chance et au talent de son père.

Il quitta la région rapidement pour venir se réfugier sur Dion, une ville qu'il connaissait bien. Une fois sur place, tous les deux purent laisser leur chagrin les envahir en pensant à tous ceux qui avaient péris. Au court des années Agaroth et lui s'étaient liés d'amitié avec les professeurs, les autres élèves et Dragons. Tant avaient été détruits.
Leur chagrin se mua progressivement en colère puis en haine lorsque Dion fut à son tour frappée par la Septième Plaie. Les Dieux s'acharnaient sur les mortels et leurs Agents Divins frappaient beaucoup trop cruellement en leur nom.

Il se réfugia dans la dernière région encore épargnée comme tant d'autres : Gludin.
La ville subissait la Septième Plaie depuis de longs mois et la famine s'était installée. Pour Adonis, hors de question de se montrer avec un animal de plusieurs tonnes engloutissant l'équivalent d'un régiment à lui tout seul. Agaroth et lui installèrent alors leur campement à l'écart.
Une fois installé aux abord de la cité, il rumina sa vengeance en conversant avec son père : les Agents allaient payer pour ce qu'ils avaient fait.
Mais il allait d'abord falloir se faire accepter par la cité et les autorités en tant que... Dragonnier!
Dernière modification par Atos le jeu. janv. 26, 2023 6:15 pm, modifié 3 fois.
Avatar de l’utilisateur
Elhiniss
Messages : 300
Inscription : dim. sept. 04, 2022 6:10 pm

Re: [Humain] Adonis

Message par Elhiniss »

BG Validé (conditions posées concernant l'utilisation pour le moment limitée de la wyvern)
Atos
Messages : 27
Inscription : ven. janv. 13, 2023 3:09 pm

Re: [Humain] Adonis

Message par Atos »

Chapitre 4 : Tout n'est plus que cendres

Image

Le vent froid et mordant soufflait dans ses longs cheveux blonds. Tandis que ses yeux perçants se perdaient dans l'horizon, Adonis sentait le souffle chaud et l'haleine de souffre d'Agaroth dans sa nuque. D'une main distraite, le dragonnier posa sa paume sur le naseau du dragon qui semblait soucieux de le voir si absent.
Au sommet de la montagne qui surplombait Gludin, l'air froid de l'hiver contrastait tellement avec sa température corporelle que de la buée s'échappait des pores de sa peau. Son regard laissait Gludin sur la droite et pointait vers l'Est. Au delà de Gludio on pouvait imaginer Giran, et au delà encore... Aden. Alors que ses poings se crispait et que sa température corporelle montait en flèche, Adonis sentit ses souvenirs l'assaillir et la colère remplacer sa tristesse.


Le chaos.
Pur.
Sans limite et sans nuance.

Des vents d'une violence inouïe balayent la cour et le projettent dans les air pour l'envoyer s'écraser contre une porte en bois. Le souffle coupé, il se relève avec un gout de sang et de cendres dans la bouche alors qu'il doit se baisser à nouveau pour éviter de justesse un banc. Celui-ci fracasse la porte d'entrée de l'école déjà fragilisée et le jeune homme doit se tenir au mur de pierre pour ne pas être soufflé à nouveau.

Lorsqu'il lève les yeux il voit d'autres dragonniers en plein vol tournoyer avec leurs montures pour lutter en vain contre l'ouragan. L'un d'eux grossit dangereusement. De plus en plus. Adonis écarquille les yeux et se précipite à l'intérieur par l'ouverture brisée. Il court le plus vite possible et traverse le grand hall. Un son surpuissant fracasse ses tympans derrière lui alors qu'un dragon percute la nef et passe au travers en la pulvérisant. L'impact est tel qu'il est à nouveau projeté au sol et glisse sur une dizaine de mètres avec d'être arrêté par le mur du fond.

La douleur est atroce, des côtes ont surement cédées... mais la douleur est moindre que de reconnaître une amie et son destrier, gisants, morts, sur le parvis de la salle de cours.

Eolnih... Non!

Les larmes coulent sur ses joues. Il entend dehors le son d'autres Wyvern qui s'écrasent au sol à leur tour.

Boum. Boum. Boum...

Chaque fracas lui perce le cœur dans une déchirure insoutenable. Il reste là, abrité des vents, au sein de la ruine, figé de stupeur.
C'est alors que le mur derrière lui vole en éclat lorsqu'une queue hérissée de piquants le traverse. Une énorme tête garnie d'écailles s'engouffre dans le trou béant et un rugissement tonitruant le libère de sa paralysie.

Agaroth!

Le dragonnier se précipite et rejoint son père pour enfourcher la selle de cuir. Mais alors que le dragon plie ses pattes pour se projeter vers le ciel, Adonis tire brusquement la bribe en arrière.

Non! Pas en vol! Restons au sol et éloignons-nous de l'ouragan d'abord! lui crie-t-il en draconnique.

Sa voix couvre à peine le vacarme causé par la tempête. Celle-ci semble gagner encore plus en force et des éclairs zèbrent le ciel chargé de grêle. Bientôt les grêlons laissent place à des pierres grosses comme le poing puis de plus en plus grosse...
Des cratères se forment là ou des rochers immenses se sont écrasés. Agaroth se déplace aussi vite que le peuvent ses puissantes pattes, s'aidant de ses ailes comme appuis supplémentaire.
Au bout de quelques minutes, ils finissent pas être suffisamment loin du centre du chaos pour s'élancer dans les airs, et, malgré des bourrasques encore phénoménales, s'extirpent de la tempête surnaturelle.

Plutôt que de se diriger vers Aden, les deux rescapés filent comme le vent vers l'Ouest, abandonnant derrière eux leur passé, leur avenir et leurs amis.
L'école des Dragonniers n'était plus.
Peut être était-il le dernier chevaucheur de dragon.
Alors que le paysage défilait sous ses pieds, Adonis s'allongea sur le dos de son père et se laissa aller à son chagrin.
Répondre